Dakar, Etap.6 [Vidéo] [Audio] Aventures exceptionnelles à vivre avec les amateurs...

Dakar Rallye-Raid

Toujours de nombreux récits extraordinaires des amateurs: Jes Munk, Seb Coët,...
Mickael Pisano .............
Pour cette dernière étape avant la journée de repos, les concurrents ont dû s'armé de patience.

Le menu était très varié avec d'innombrables fesh-fesh appelés "Guadal" dans cette partie du pays, mais aussi beaucoup de dunes aussi impressionnantes les unes que les autres. C'était une épreuve très longue et cassante, très difficile de part la navigation.
En début de spéciale, Mika a accéléré le rythme pour gagner des places avant la journée de repos. Il était 20ème au pointage N°3.

Le pilote ajaccien a rejoint le bivouac proche de la frontière péruvienne tard dans la soirée, aujourd'hui il progresse de 2 places au classement général.

Pour suivre son évolution sur la Dakar rendez-vous sur www.michael-pisano.com

Vidéo Califano-Mika

Mika Interviewé par Gérard Holz sur A2

[list]

[*] Info Mecasytem
DAKAR 2011 : Etape 6 Iquique-Arica
Mise en ligne : 8 janvier 2011

Dédicace aux héros d’Atacama ! Depuis deux jours, le Dakar est entré dans le vif du sujet et la difficulté monte crescendo.

Vendredi 7 janvier 2011 - Etape 6 : Iquique Arica - Liaison : 265 km • Spéciale : 456 km.
Depuis deux jours, le Dakar est entré dans le vif du sujet et la difficulté monte crescendo. Technique, il éprouve les machines et les pilotes qui doivent se dépasser pour rejoindre le bivouac. L’exploration du désert d’Atacama est un morceau de bravoure : beaucoup de fesh-fesh, avec ses pierres cachées, terribles pour les suspensions et pour le physique des pilotes. En récompense, des paysages grandioses, démesurés...

Seul dans les dunes
Le team Méca’System n’a pas été épargné par le rallye et neuf pilotes restent en course. "J’ai une pensée toute particulière pour notre pilote Pascal Bouchet, qui a fait preuve de beaucoup de courage et de ténacité. Il a passé toute la nuit de jeudi à vendredi isolé dans les dunes et est rentré juste à temps au bivouac pour repartir aussitôt. La journée de repos va être salutaire pour tout le monde mais particulièrement pour lui ! La tribu Méca’System est très fière de soutenir des pilotes de cette trempe " explique Pascal Buisson, team manager.

Malheureusement, certains pilotes n’ont pas eu la chance de Pascal et n’ont pas pu repartir. Andres Tamm arrête : fracture de la main. Alain Steinhoff est tombé dans un trou et a perdu toute son essence : il a fini la spéciale à pied, de nuit, durant plus de 3 heures dans les dunes. Chapeau !

Manquent aussi au départ, Fernandez Diego Javier et Vega Edgardo qui ont abandonné. "La tribu Méca’System se limite maintenant à 9 pilotes, mais nous espérons les amener tous au bout ! Avec un mécano par pilote et par moto, nos aventuriers vont être chouchoutés."

Annie Seel est toujours en tête des féminines, Alejandro Patronelli, dans la catégorie quad, prend le large au général. Il signe hier sa 5e victoire d’étape sur un Dakar, et a désormais 16’31" sur son poursuivant.

Classements
Nom n° Etape Général
M.Pisano n°20 35 28
F.Prohens n°40 24 24
J.Prohens n°41 30 25
M.Serradori n°50 31 31
A.Seel n°56 39 38
P.Cavelius n°78 75 66
P.Bouchet n°98 NC NC
P.Bonnardel n°128 93 102
A.Patronelli n°252 1 1
C.Liparoti n°259 14 15


[*] Jes Munk
Rédigé par Amadlozi
Hier la spéciale était très difficile et bon nombre de concurrents ont rallié le bivouac d’Iquique de nuit.
Pour Jes Munk, le Dakar s’est arrêté au km 29 de la spéciale Calama – Iquique. « C’était une zone de pierres et poussière, raconte le pilote danois arrivé à 1h30’ du matin en taxi de l’Hôpital Del Cobre de Calama. Je ne roulais pas vite du tout, presque à l’arrêt, et j’ai senti que je perdais l’avant de l’Aprilia. Je me suis jeté de la moto mais en même temps j’ai entendu une moto arriver très rapidement. J’ai alors roulé sur moi-même pour sortir de la piste mais mon bras gauche n’a pas suivi assez vite et le motard m’a touché… J’ai entendu un grand crac… J’avais le coude luxé et je n'ai pas pu le remettre moi-même en place, j’ai donc appelé les secours et l’hélicoptère est arrivé très rapidement. J’ai ensuite été transféré du départ de la spéciale en Tango (voiture médicalisée) jusqu’à l’hôpital de Salvador Allende Gossens (Del Cobre) où ils m’ont réduit la luxation.
J’ai été ensuite pris en charge par les médecins de l’organisation qui m’ont rapatrié en taxi de Calama jusqu’au bivouac.
Aujourd’hui, je suis à Arica et ils organisent mon rapatriement au Danemark.
Je regrette vraiment de ne pas être resté jusqu’à la deuxième semaine pour tester ma condition physique et découvrir les grandes dunes de Copiapò… J’ai adoré cette extraordinaire expérience humaine et sportive. Je reviendrai mais mieux préparé psychologiquement car ici, le physique est important mais il faut être très fort dans sa tête et avoir du recul pour supporter la pression. »
[*] Team Croco Aventures
Tina #100 : 88 de l’étape / 84 au général
Simon #101 : 84 de l’étape /79 au général
L’exploration du désert d’Atacama emmène cette année les concurrents du Dakar à Arica, dernière ville avant la frontière péruvienne. Pour ce gros morceau de désert avant la journée de repos, le menu est copieux en dunes, dont la dimension augmente au fil des jours. Mais tout au long de la spéciale, les pilotes connaîtront une alternance de sensations. Après avoir surfé dans les dunes, la plupart enrageront dans les inévitables zones de fesh-fesh, que l’on appelle aussi « guadal » dans cette partie du monde. Pour les parties de slalom entre poussière et herbes sèches, la patience reste la meilleure alliée.

[*] Gilles Diguiet
Gilles a roulé sur des pistes dans un très mauvais état sur près de 400 km ( ravagées par les autos et camions). Pour éviter de tomber et d'arrêter son DAKAR 2011, il a pris l'option hors piste. Il n'était qu'à quelques mètres du tracé principal mais il a été obligé de faire du slalom entre les cailloux, les dunes et le fesh fesh. " Je hais le fesh fesh et la poussière!" fin de citation. La navigation fut également difficile sur cette étape. Gilles a pointé le bout de son nez, à la fin de la spéciale, vers minuit après avoir croisé beaucoup d'autres motards tankés dans les dunes. Par mesure de sécurité, il a préféré dormir à la sortie de l'étape. On lui a prêté une bâche et il s'est improvisé un abri de fortune avec la moto. Il faisait -4 au thermomètre. Une fois récupéré, il est reparti pour les derniers kilomètres de la liaison. Et là, nouvelle galère. A 40 km du bivouac, l'embrayage lâche. Il a quand même pu rallié le camp ce matin à 10h 00 pour effectuer les réparations et le nettoyage de la moto remplie de poussière. La moto roule toujours très bien et il n'a pas chuté.Gilles a roulé plus de 30h sur les deux dernières spéciales. Hier 17h et aujourd'hui 15h.

Merci à tous pour vos messages.
Classement de l'étape: 118 eme en 14h 50min 07sec à 9h 13min 50sec du premier
Classement du général: 122 eme en 17h 44 min 58sec à 19h 04min 38sec du premier
(15h 06min de pénalité au total)


[*] Info Dakar.com

Depuis sa première apparition sur le Dakar, Ruben Faria a remporté une spéciale à chaque fois qu'il s'est engagé. Après avoir vu lui échapper celle du premier jour de course en raison d'une pénalité, le porteur d'eau de Cyril Despres s'impose sur la spéciale du jour, devant son compatriote Helder Rodrigues. Sur quatre roues, Stéphane Peterhansel a été stoppé dans son élan par une série de crevaisons, et pointe maintenant à près de 15' de Carlos Sainz au classement général. Une petite révolution a secoué la course camion, avec une victoire d'Ales Loprais qui met fin à une série de 24 étapes gagnées consécutivement par le clan Kamaz.
Chacun connaît la réputation historique de solides navigateurs des Portugais, co-artisans de la découverte de l'Amérique il y a quelques 500 ans. Les lointains héritiers que sont Ruben Faria et Helder Rodrigues renouent avec cette fibre conquérante à l'approche d'Arica, au lendemain de la victoire d'étape de Paulo Gonçalves. Ce n'est pourtant pas le sentiment patriotique qui a guidé Faria vers le succès aujourd'hui, mais bien le sens du devoir. Convoqué au départ de la spéciale en 7ème position, le partenaire de Cyril Despres a tenu à rejoindre son leader au plus vite pour assurer son rôle d'ange-gardien. Avant les retrouvailles, Faria a d'abord dû recoller avec son compatriote et néanmoins rival Helder Rodrigues. Mais le pilote Yamaha avait lui aussi décidé de filer à la portugaise, signant les meilleurs temps intermédiaires jusqu'à la mi-course. C'est dans la deuxième partie de parcours que le duo Despres-Faria progresse. La situation est inconfortable pour le tenant du titre, qui constate d'angoissantes vibrations au niveau du moteur de sa KTM, mais les chiffres continuent de parler en faveur de Faria. Sur la ligne, il signe le meilleur temps avec 50'' d'avance sur Helder Rodrigues. Côté lusophone, son homonyme brésilien Zé Helio Rodrigues, 12ème en 2009, quitte en revanche la course sur chute, avec une clavicule fracturée.

Dans la bataille au sommet du classement général, la grosse minute reprise par Despres le rapproche à 8'48'' de Marc Coma. Le leader à la journée de repos ne bénéficie que d'une marge réduite, au regard du programme dense et sablonneux qui attend les motards après Arica. La question des places à prendre sur le podium est également loin d'être réglée puisque « Chaleco » Lopez, toujours 3ème, a perdu une bonne partie de son avance sur ses poursuivants. Helder Rodrigues (4ème), n'est qu'à moins de 5', et Faria est presque aussi menaçant, à un peu plus de 7'. Ces préoccupations sont maintenant très lointaines pour David Casteu, qui a laissé plus de cinq heures à ses adversaires dans l'étape de la veille, et ne peut espérer que de faire briller sa Sherco sur le terrain des victoires d'étapes.


[*] Commentaires de Seb Coët
Une grosse étape de merde, tout ce que je n'aime pas dans une journée de moto était là.
Pour commencer j'ai chuté pour la première fois depuis le début du Dakar. Rien de bien méchant juste la roue avant qui s'est enfourné dans le sable, puis un OTB (over the bottom), en Français : le cul par dessus la tête.
Suite à cette chute, la situation est la suivante : la roue avant de la moto est bloquée dans le sable et il fait 35 degrés. Deux solutions : la secouer de droite à gauche pour faire un trou et prendre le risque de casser les roulements de roue avant, ou creuser !... J'ai creusé...
La piste était une succession de pistes en cailloux et de fesh-fesh. Les parties dures m'ont secoué comme un prunier, les parties molles m'ont forcé à accélérer sur un sol instable où la moto décide seule d'aller à droite à gauche, normalement dans un état de forme classique, j'arrive à la maîtriser mais aujourd'hui, pas de force pour ça !
Au départ de l'étape, nous avons appris qu'il y avait 13 motos encore dans les dunes, ils ont passé la nuit dans le désert. La limite pour arriver est à 13 heures, après ils sont mis hors course.
Le premier camion-balai est arrivé, avec 10 motos dessus.
J'ai joué le saint-bernard en donnant une sangle à un pilote pour qu'il répare son échappement, j'ai eu le plaisir de le retrouver au bivouac ce soir, c'est une petite satisfaction.
Au bout de 250 km de cette étape, j'ai fait une pause, j'avais trop mal aux mains à cause de cette piste qui tapait tout le temps. Puis je suis reparti en roulant un rapport au dessus et en restant assis sur la moto. Quant on roule comme ça on subit l'étape, on deteste la moto et contrairement à la veille on a envie de brûler cette Yamaha qui est loin d'être la meilleure moto du monde (note du rédacteur à l'attention de Bertrand).
Malgré tout ça, j'ai doublé quelques motos, preuve que tout le monde était fatigué. Toute la journée, j'ai entendu les pierres taper dans le sabot, dans les jantes et dans mes bottes.
Quand on ne prend pas de plaisir la journée paraît longue... Très longue même !
J'ai vu beaucoup d'hélicoptères et d'ambulances sur la piste, signes que les concurrents sont fatigués et que l'étape est dure.
Je suis arrivé au bivouac à 18h45, c'est la première fois que j'arrive aussi tard !
Demain, au programme : dormir, me détendre, me raser, me promener pour me reposer et préparer la reprise.
La moto n'a pas subit grand chose cette semaine, les mécanos ont changé deux patins et un kit chaine complet. Par anticipation, elle va recevoir un piston neuf et une révision plus que complète.
Anecdote du jour : Aller au Karcher, demander combien je dois, pour finalement partir sans payer parce-que de toute façon j'ai pas d'argent local avec moi.

[*] Ecoutez les commentaires de Simon Tampaxis

http://www.simon-tampaxis.com/2011/01/07/phone2blog%e2%84%a2-voice-message-%e2%80%93-0234-cet/comment-page-1/#comment-219

[*] Ecoutez les commentaires de Yannick Guyomarc'h
A suivre, ce motard amateur est sans assistance, « Chapeau !!! »
http://blog.phone2blog.net/YannickGuyomarch/index.php?category/Dakar-2011



Retrouvez toutes les infos pilotes : fiche Dakar et sites Web


[*] Ecoutez les commentaires de Stéphane Charlier Abandon suite à casse de la roue avant, une nuit sous la pluie et le froid...
http://blog.phone2blog.net/stephanecharlier/

[*] Ecoutez les commentaires d'Eric Palante, panne de Road, chute dans le fech fech, mais il poursuit la course...
http://blog.phone2blog.net/Dakar2011/index.php?category/Moto/Eric-Palante

[*] Ecoutez les commentaires de Christophe Geoffroy, Chute dans le fech fech suite au dépassement de Sainz...
http://blog.phone2blog.net/Dakar2011/index.php?category/Moto/Christophe-Geoffroy

[*] Ecoutez les commentaires de Simon Tampaxis
http://www.simon-tampaxis.com/2011/01/07/phone2blog%e2%84%a2-voice-message-%e2%80%93-0234-cet/comment-page-1/#comment-219
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