[Vidéo] Olivia sur les traces de Lulu !!!

Voilà, le récit touchant d'Olivia sur la Grappe de Cyrano...
Et en prime l'interview...

Olivia Cuisset, numéro 235.
Bonjour à tous,

Pour moi la grappe de cyrano fut pleine d'émotions et remplie d'aventures.

Je comptais les jours depuis très longtemps et arrivé au J-J, j'étais excitée et surtout très stressée. Je suis stressée de nature alors c'était impossible pour moi de ne pas l'être pour cette évenement que j'attendais depuis mes 8 ans.

Le samedi matin, échauffement, pompes, ... et après faut aller récupérer la moto au parc fermé ( c'est quand même plus pratique pour rouler ). Une fois sur le podium de départ, j'étais encore un peu stressée mais beaucoup moins que 5 minutes au paravant.
Une fois partis, je ne pensais plus qu'à rouler, et à finir cette grappe.

C'était très important pour moi de la finir parce que quand j'ai eu 8 ans et que mon père à fait sa première grappe, je me suis lancée un défi: faire la grappe et la finir, et puis j'ai rencontré Mélissa Baysse qui est maintenant mon entraineuse et une super copine, qui faisait la grappe à 16 ans et moi j'ai décidé que je la ferai à 14ans.
Le samedi plus on s'approchait de montignac ( le périgord noir ), plus il y avait de cailloux et inversement pour le dimanche.



Le samedi pour moi s'est super bien passé, je n'ai pas eu de problèmes ( alors qu'on ne pensait pas que la mécanique de ma moto tiendrait ), j'avais juste mal aux tendaons des poignets arrivé à vergt. Alors le soir, j'ai eu droit à un massage au mobil-home parce que j'étais fatiguée. Au final, le samedi soir suis 587eme. Je suis parti me coucher à 9 heures et le lendemain matin j'étais prête pour la journée de moto et motivée plus que jamais à gagner quelques places.
Nous n'étions même pas arrivés à Tursac que mon papa a cassé le Karter. Là j'ai vu la grappe me passer sous le nez. Nous avons quand même réussi à arriver à Tursac ( la spéciale que je redoutais le plus et que j'avais vraiment très peur de faire ). J'attendais dans la queue pour entrer dans la spéciale, quand un copain à mon père est venu, me voir et m'a dit que mon père ne pourrait pas repartir et que j'allais devoir terminer toute seule si je m'en sentais capable.
Là je me suis mise pleurer, ça faisait trop: dabord mon père avait casser, ensuite j'attendais pour la spéciale que j'avais peur de faire et que je ne voulais pas faire, et mon père ne pouurait pas repartir. Je n'arrêtais pas de pleurer, et les gens qui faisaient la queue, me disait: ne t'inquiète pas, si tu veux pas la faire, la fait pas, c'est déjà super ce que tu as fait. Moi je pleurais dans les bras de mon entraineuse et je ne voulais pas les écouter, je voulais finir la grappe en faisant TOUT. Quand ce fut à mon tour d'être au départ de la spéciale, je me remis à pleurer devant le commissaire qui faisait le départ, qui m'expliquait où passer dans le trou d'eau et me disait que tout le monde aller m'aider. Je suis partis...
A la fin de la spéciale où je me suis tanquée aux marches, aux buses, tout le monde m'a applaudi et là j'étais fier de moi parceque j'avais surmonté ma peur.
Et je suis partis manger des chocolats de pâques que des dames nous donnait à la sortie de la spéciales. C'est alors que j'ai appris que mon papa repartait, on allait pouvoir continuer la grappe tout les deux. On avait commencé ensemble, on allait la finir ensemble aussi.
Plus tard, alors qu'on était dans les chemins à environ 70km/h, des poteaux électriques en travers du chemin qui n'était pas perpendiculaire au chemin on surpris mon papa. Il les a vu à 5 mètres et n'a pas eu le temps de freiner, et est passer par dessus, il a fait un vol plané par dessus la moto. J'ai eu la peur de ma vie en voyant la moto faire des roulé boulé et mon papa qui ne se relevait pas. Finalement, on s'en ai pas sorti trop mal, il s'est relevé, on a fait ralentir les autres pilotes pour qu'ils ne se fassent pas mal, on a signalé les poteaux et on est repartis alors que mon papa s'était fait mal aux aducteurs et a la hanche.



Quand on est arrivé à bergerac, je n'arrivais pas à réaliser que j'avais terminé la grappe comme j'avais toujours rêvé. C'est quand je suis montée sur le podium des feminines en étant 2eme que j'ai enfin réalisé. J'étais super contente quand lulu m'a fait la bise, c'était comme dans un rêve.
Ensuite pour fêter ça, on a voulu aller au windsor, on leur a dit qu'on venait fêter ma deuxième place des féminines, alors ils nous on laissé entré mais mon frère n'est pas passé, donc on a fait demi tour. Et là des jeunes arrivait et disait: Aller laisser les rentrer la pauvre elle veut fêter ça, mais ca n'a pas marché. Alors, on est rentrée chez moi avec tous nos amis, et on a fait la fête jusqu'à 3 heures du matin.
En tout cas c'était vraiment comme je l'avait rêvé la grappe, avec tous les speakers qui venaient me demander à chaque sortie de spéciale comment ca s'était passé, tout ces spectateurs qui m'applaudissaient et qui m'aidaient ainsi que tous les commissaires. Et puis les journaux et la radio qui me contacté c'est quelque chose que jamais je ne pourrais revivre.
Et le mardi, ECOLE, il a fallut se remettre dans la dur réalité de la vie, à savoir le brevet blanc.

J'ai vraiment passer unn exellent Week-End,, je m'en souviendrais longtemps et ça grâce à tous les bénévoles, les spectateurs, les organisateurs, les pilotes et surtout à Patrik Huet. Alors encore une fois merci beaucoup.

Si jamais vous avez besoin d'aide pour la remise en état, n'hesitez pas...
Encore merci beaucoup pour tout
A bientôt

Olivia