[Vidéo] BIENVENUE EN AFRIQUE !
Africa Eco Race Rallye-RaidETAPE 1 : mercredi 29 décembre 2010
NADOR / BORJ BEL FREISSAT
liaison : 182km | SS : 150km | Total : 332km
Cette " petite " spéciale donnera aux concurrents une idée des difficultés typiques du Maroc mais aussi une idée de la philosophie du road book et du type de navigation. Sur cette première spéciale, la prudence est de mise, une bonne occasion de s'imprégner de l'Afrique.
Le début de spéciale est sinueux entre les arbres sur une piste en alternance terre et empierrée pour rejoindre le fameux plateau du Rekam.
Au 24ème kilomètre du tracé, le point de vue est splendide mais la concentration s'impose …
La piste devient ensuite de plus en plus large et roulante, mais en entrant dans les grandes plaines, attention aux nombreuses pistes parallèles.
De belles parties de navigation en perspective, un seul impératif, bien suivre son cap ! L'arrivée du secteur chronométré se fait directement au Borj Bel Freissat.
Commentaires de l'Etape
Après une nuit en mer entre l’Espagne et la côte Marocaine, la caravane de ce 3ème Africa Eco Race a posé ses roues ce matin sur le continent africain. Une première étape, loin de ressembler à une formalité, où dextérité du pilote et finesse du navigateur furent mis à rude épreuve. Une spéciale courte mais intense où chacun a reconnu sur la ligne d’arrivée la « patte » de René Metge, le directeur Sportif du rallye. Willy Jobard signe le meilleur chrono chez les motos tandis que Gérard Benielli s’impose sur quatre roues. Le décor est aussi planté chez les camions où Miklos Kovacs, vainqueur en titre, a tiré le meilleur parti des 150 km de secteur chronométré face à une Elisabete Jacinto affaiblie pour cause de grippe…
En quittant le port de Nador, ce matin, les concurrents de l’Africa Eco Race 2011 s’attendaient à une étape de mise en jambes assez banale. Erreur… Sur 150 km seulement de secteur chronométré, ce fut un concentré de pilotage et de navigation. Un début de spéciale redoutable, relativement étroit et sinueux, boueux et glissant en raison des pluies des dernières semaines sur le nord du Maroc. La deuxième partie, plus rapide, convenait beaucoup plus aux agiles buggies deux roues motrices. Mais c’est bien la navigation qui a le plus surpris les concurrents et offert de belles séances de jardinage. Finalement, Gérard Benielli s’adjuge le meilleur chrono devant Régis Delahaye, Stéphane Henrard et François Lethier. Jérôme Pelichet signe le cinquième temps, premier des Bowler. Suivent ensuite « Mido » Abouyoussef, Jacky Loomans, Jean-Louis Schlesser (associé à Céline Merle-Beral, journaliste TV, qui vivait aujourd’hui sa première expérience en course…), Jean-Noël Julien (privé de direction assistée à 40 km de l’arrivée) et Gilles Florin. Hubert Auriol a fait un peu de mécanique, rotule cassée. Nombre d’équipages, y compris chez les meilleurs, ont un peu peiné à trouver la bonne trace. Des minutes qui s’envolent mais il ne s’agit que de la première étape…
Dans la catégorie camions, Miklos Kovacs, sourire aux lèvres, s’est montré le plus rapide. Affûté comme jamais, le Hongrois vendra chèrement sa peau face à une solide concurrence. Quelque peu grippée, Elisabete Jacinto attend de se refaire une santé pour sortir le grand jeu. Tomas Tomecek, Noël Essers, Tavi Tielen et Michel Salvatore sont en embuscade.
Sur deux roues, Thomas Bourgin ouvrait la piste ce matin. Une lourde charge qui n’a pas empêché le benjamin des motards de signer le deuxième temps derrière Willy Jobard, vainqueur du jour. Bruno N’Diaye termine troisième devant Norbert Dubois, victime d’une petite chute sans gravité. Un peu de surprise sur le niveau de navigation requis, mais beaucoup de satisfaction au terme du chrono.
Demain, le rallye poursuit sa trajectoire vers le Sud, direction « La Momie », non loin de RIssani. Encore une belle étape, mais cette fois plus longue, 318 km. Globalement très roulante, elle est entrecoupée de gros effondrements dans les plaines et les vallées. Mais la navigation demeure l’élément clé. Il faudra suivre son road book avec beaucoup d’attention et se concentrer sur les caps donnés. La ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin…