🗞️ Choisir son roadbook pour le rallye-raid ? Roadbook digital VS roadbook papier

Pour naviguer en rallye-raid, un roadbook 📲 est indispensable. Mais avec l’arrivée des roadbooks digitaux, faut-il opter pour un modèle papier ou numérique 🤔 ? Nous avons demandé l'avis de Cyril et Donaig, qui ont participé au Swank Rally Di Sardegna 🏁. Cyril a utilisé un dérouleur papier F2R, tandis que Donaig a préféré une tablette. Voici ce qu’ils en pensent 👇️.

🙋‍♂️ Cyril : "Le Swank Rallye est un excellent choix pour débuter. C’est un rallye technique en termes de navigation, où l'on passe beaucoup de temps les yeux rivés 👀 sur le roadbook, ce qui limite un peu la liberté de pilotage. Mais ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose, car cela incite à rouler plus prudemment ⚠️ et à prendre moins de risques. Cependant, dès que l’on commence à pousser un peu la machine, notamment avec le chrono, on se laisse vite prendre au jeu."

💰️ Le budget pour un roadbook papier :

Si l’on s’équipe d’un roadbook papier avec un ICO, le boîtier et le support, il faut compter environ 1000 €. Il est possible d’en trouver d’occasion en bon état, avec pas mal de personnes qui les vendent régulièrement, par exemple sur LeBonCoin. Pour du matériel d’occasion en bon état, on peut s’en sortir pour environ 600 €, tandis que pour du neuf, les prix se situent entre 1000 et 1100 €, en fonction des accessoires.
👉️ Chez F2R il y a deux kits pour débuter celui à € 495,00 avec le dérouleur papier mais sans ICO 🧭, il faut donc utiliser son téléphone et une application pour faire office d'odomètre.
👉️ Le second kit "débutant" est à € 913,00 et on va y retrouver la un ICO le : ICO Racing Rallye MAX-G™. Ce qui permet de partir sur un rally, mais nous conseillons tout de même de prendre une autre commande pour accompagner ce kit : CR001-v2 RB and Tripmaster combo remote à € 230,00.

🙋‍♂️ Cyril : "Pour une première expérience, en n’étant pas très à l’aise avec le numérique, le papier peut sembler plus simple. C’est facile d’utilisation, assez intuitif, mais qui demande de la minutie. Par exemple, il est crucial de bien installer le roadbook papier dans le boîtier pour éviter ⚠️ qu’il ne se déchire ou ne se déroule tout seul à cause des vibrations. J’ai déjà raté ❌️ une case à cause de ça, ce qui aurait pu être dangereux.

🆚 Navigation et choix entre papier et numérique :

Pour quelqu’un qui veut essayer le rallye sans être sûr de continuer, le roadbook numérique peut être plus adapté. Une tablette 📲, par exemple une Crosscall, peut servir à d'autres usages en dehors des rallyes ✅️ (pour raids avec traces GPX). On peut l'utiliser pour regarder des films, puis l’installer sur la moto pour la navigation. Cependant, en termes de compétitivité, je préfère le papier. Si on tombe et que la tablette se casse, on est bloqué ⛔️, alors qu’un boîtier métallique peut être redressé. Mais attention, certains rallyes permettent d’avoir un roadbook papier en complément du numérique pour ce type de situation.

📏 Calibrage de l'ICO :

Au début de chaque rallye, il y a un marquage au sol, généralement à proximité du contrôle technique, pour calibrer l’odomètre. On met l'odomètre à zéro à la première marque, puis on roule jusqu'à la deuxième pour vérifier la valeur affichée. L’organisation donne la distance exacte (par exemple, 1,02 km), et si notre ICO affiche une distance incorrecte, il faut recalibrer. Malheureusement, lors du rallye de Sardaigne, j'ai oublié de faire cette vérification, ce qui m'a valu une heure de pénalité pour avoir loupé un WP."

🙋‍♂️ Donaig : "Le Swank est un rallye très convivial. Bien que ce soit mon premier rallye et que je n’aie pas de point de comparaison, j’ai déjà participé à de nombreuses compétitions sportives, et j’ai trouvé l’ambiance particulièrement chaleureuse 🤝. Tout le monde est là pour s’entraider et discuter, sans distinction de niveau. Les pilotes expérimentés comme Stéphane Peterhansel, Alessandro Botturi, Benjamin Melot sont tout aussi accessibles que les amateurs, ce qui permet de faire de belles rencontres. En somme, tout le monde est sur un pied d’égalité."

💰️ Le choix de la tablette et le budget :

🙋‍♂️ Donaig : "J'ai participé au rallye avec un roadbook digital, en utilisant une tablette Oukitel RT6. C’est une tablette étanche, robuste, avec une grande autonomie. Je l’ai choisie principalement pour des raisons de budget : pour environ 250 €, plus une commande Bluetooth F2R à 150 €, soit un total de 400 €, c’est bien plus abordable qu’un roadbook papier, dont l’équipement complet coûte entre 1000 et 1500 €."

🆚 Roadbook digital vs papier :

🙋‍♂️ Donaig : "Concernant l’installation, le roadbook papier est plus complexe. J'ai eu une mauvaise expérience lors d'un rallye routier où le roadbook papier s’est vite coincé, ce qui peut arriver fréquemment. Le papier peut facilement se bourrer 😫, ce qui est vraiment une galère. Étant plus habitué aux tablettes pour la navigation GPX, j’ai opté pour cette solution, et je suis très content de mon choix : ça a très bien fonctionné, l’odomètre était toujours parfaitement calibré, et la tablette était très lumineuse. Bref, j’en suis ravi.
✅️ Le plus de la tablette : Un des avantages de cette tablette est que l'on n'a pas besoin d'insérer de carte SIM, car elle intègre déjà une antenne GPS, ce qui permet de gérer l’odomètre directement sur l’application.

Pour la fixation de la tablette, j'ai modifié tout mon tableau de bord de la T7 pour que l’écran principal soit plus bas. J'ai également installé un support de réservoir de chez SW-Motech, monté sur la moto, et créé un support pour la tablette, qui se fixe dessus. 👇️"

🏁 Le conseil de Donaig pour faire du rallye :

🙋‍♂️ Donaig : "Ce que je recommande, c’est de commencer par une initiation au roadbook. Il y a plusieurs pilotes, comme ceux de Air-Globe ou David Frétigné, qui proposent des journées de formation 👨‍🏫.

Cela permet de passer une journée ou deux à rouler avec un roadbook, car ce n’est pas si simple de rouler, lire le roadbook et le faire défiler en même temps. Au début, c’est compliqué ; il faut se concentrer à la fois sur le pilotage et sur la navigation, ce qui n’est pas facile. On passe son temps à jeter un coup d’œil sur le roadbook.

Donc, pour bien débuter, il faut pratiquer, et passer par un stage d’initiation permet d’apprendre les symboles. Il est aussi important de comprendre que tous les roadbooks ne sont pas créés par la même personne, et que les logiques peuvent différer.
⏸️ Au début de chaque rallye, il faut prendre le temps de comprendre la logique de la personne qui a conçu le roadbook. Par exemple, certains créent leurs roadbooks pour des 4x4, et un danger noté 2 pour eux pourrait être un danger 3 pour une moto. Il est donc essentiel de bien appréhender cela lors de la première étape.
Pour moi, le roadbook est un peu comme un jeu d’énigmes. Il faut être attentif, car il est parfois difficile de revenir en arrière pour recalibrer après une erreur. Mais c’est justement ce qui rend la navigation intéressante et ludique. C’est un peu comme un jeu d’orientation ou de devinettes, ce qui, à mon sens, ajoute du plaisir à l’expérience."

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