Africa Race [Vidéo] Enchainement d'étapes trés éprouvantes

Africa Eco Race Rallye-Raid

GUELB AGANTOUR > GUELB AGANTOUR
Etape 8 - 5 janvier 2011

SS : 408km | Total : 408km
Première des deux boucles en Mauritanie ce sera l'ETAPE de l'Africa Eco Race 2011. La plus difficile mais aussi la plus belle. Départ et arrivée seront jugés au bivouac de Guelb Agantour. Une journée riche en émotions où il faudra maîtriser le pilotage et la navigation. Des premiers aux derniers kilomètres le menu sera riche et varié : du hors piste, des plateaux roulants, des zones empierrées, des oueds mous, et …des dunes, des dunes et encore des dunes.
Tout simplement MAGIQUE !

Commentaires:

Schlesser reçu cinq sur cinq…
En signant une cinquième victoire d’étape consécutive sur cette Africa Eco Race 2011, Jean-Louis Schlesser et son fameux buggy bleu ont repris les commandes du rallye au terme d’une boucle infernale, longue de 408 kilomètres au cœur des plus beaux paysages du désert mauritanien…


Des lacs au cœur des dunes avec, en toile de fond, ces montagnes noires recouvertes d’un fin duvet de verdure : cette 8e étape de l’Africa Eco Race dégageait une magie exceptionnelle. Mais ceux qui connaissent l’Afrique savent que ces beautés cachées sont souvent difficiles d’accès. Depuis aujourd’hui, les équipages de l’Africa Eco Race le savent également. Plus de 400 kilomètres de pure navigation entre plateaux empierrés, dunes majestueuses et passes rocailleuses particulièrement bien cachés : une fois de plus, René Metge avait concocté un tracé à la mesure de son amour pour ces régions.

Reçu cinq sur cinq au terme de cette boucle, Jean-Louis Schlesser s’empare de la tête du classement général, tandis que le team des hommes en bleu, signe un nouveau doublé avec la deuxième place du tandem Lethier-Zhiltsov, rentré quatre minutes après le ‘Boss’. Et pourtant, il en est un qui aurait bien pu venir jouer les trouble-fêtes dans le clan Schlesser aujourd’hui. Parti quatrième ce matin, le Belge Stéphane Henrard (Buggy VW TDI) semblait bien parti pour signer sa première victoire d’étape. Mais une crevaison à 15 kilomètres de l’arrivée réduisait tous ses espoirs à néant. Mais quelque chose nous dit que le pilote bruxellois n’est vraiment pas loin de& #8230; mettre les points sur les ‘i’ sur ce terrain dont raffole son Buggy VW TDI. Journée en demi-teinte également pour le duo Pélichet-Decré (Bowler Wildcat). En tête du rallye depuis la deuxième étape, l’équipage franco-suisse concède plus d’une demi-heure aujourd’hui dans les dunes, mais semble fermement décidé à gérer son avantage substantiel afin de conserver sa deuxième place jusqu’à Dakar.

Mauvaise journée, revanche, pour le team MD Rallye Sport dont les deux voitures ont été contraintes à l’abandon. Bris moteur après seulement 20 kilomètres de spéciale pour Régis Delahaye et Alexandre Winocq, dont le buggy dut être tracté, agonisant, jusqu’au bivouac. Idem pour le proto Mégane de Jean-Noël Julien et Arnaud Debron, resté à l’assistance durant toute la journée, mais dont la réparation s’avéra finalement impossible.

Cinquième du jour, le buggy SMG de Patrick Sireyjol et Patrick Antoniolli connut également son lot de soucis durant cette journée plus que difficile. Pointé en tête au CP1, le duo français rejoignit l’arrivée… en sens inverse avec une crevaison lente à l’arrière gauche. Toujours régulier depuis le premier jour de course, les Egyptiens Mido Abouyoussef et Mahmoud Nour El Din (Desert Warrior), finissent encore dans le top 6 du jour, mais semblent solidement accrochés à la 5e place au général, malgré un léger problème de surchauffe aujourd’hui.

Très régulier depuis le début de l’épreuve, le Russe Sergey Savenko signe le 8ème chrono. Encore à se battre pour sortir de cette épreuve dantesque, les français Jérôme Bonfils et Jean-Luc Butez sont attendus dans la soirée.

En catégorie camions, sur ce terrain difficile, Tomas Tomecek (Tatra) et Elisabete Jacinto (MAN) se sont livrés un duel intense. Avantage encore au Tchèque dont le camion, plus maniable et plus léger survola littéralement les dunes où le MAN, plus lourd et moins adapté à ce terrain, perdit encore des plumes et… plus d’une demi-heure.

Sur deux roues, la victoire du jour revient au jeune Thomas Bourgin (KTM), dont l’état de forme s’améliore de jour en jour après sa lourde chute à l’arrivée de la 2e étape. Le Stéphanois devance le leader Willy Jobard, tandis que Norbert Dubois (KTM), visiblement un peu… déboussolé aujourd’hui, enchaîna les erreurs de navigation…

ILS ONT DIT

MOTOS

Willy Jobard (Fra/KTM) : « L’enchaînement des étapes est très éprouvant. Il faut préserver le physique, mais aussi la mécanique. Près de 8 heures sur la moto… c’est infernal. Chapeau à Thomas qui a réussi à signer cette belle victoire d’étape, malgré ses blessures… »

AUTOS

Jean-Louis Schlesser (Fra/Buggy Monster) : « Une belle étape encore. Les paysages étaient magnifiques. Mais c’était interminable et la navigation était très fine. Il y avait une passe à trouver qui n’était vraiment pas évidente. Demain, je crois que je vais laisser l’initiative à mon équipier…»

François Lethier (Fra/Buggy Original) : «C’était l’enfer. Nous avons franchi des dunes incroyables. Sur les derniers kilomètres, Henrard me suivait pas à pas. Puis, nous ne l’avons plus vu. La Mauritanie nous réserve encore pas mal de surprises… »

Stéphane Henrard (Bel/Buggy VW TDI) : « Cela devient râlant de passer toujours si près de la victoire. Mais lorsque l’on crève à 15 kilomètres de l’arrivée, c’est impossible de redresser la situation. Je ne crains pas le buggy de Lethier. Sur la piste, je sais que je peux aller plus vite que lui… »


Jérôme Pélichet (Fra/Bowler Wildcat) : «Mauvaise journée pour nous. Plantés dans les dunes, nous avons perdu beaucoup de temps. Très fatigués, nous avons décidé de laisser tomber la lutte avec Jean-Louis pour nous concentrer sur la deuxième place qui reste tout à fait jouable… »


Mido Abouyoussef (Egy/Desert Warrior) : «Une très belle, mais très longue spéciale aujourd’hui. Tout s’est bien passé, mais nous avons été contraint de nous arrêter à plusieurs reprises dans les dunes pour faire refroidir le moteur…»


CAMIONS

Tomas Tomecek (Tch/Tatra) : « L’Africa Eco Race ne se résume pas aux grosses accélérations et aux gros freinages au Maroc. La Mauritanie est bien différente. Il faut pouvoir passer les dunes, trouver la bonne piste et… avoir de la chance ! »

Elisabete Jacinto (Por/MAN) : « La bagarre avec Tomecek était très belle, mais dans le dunes, je n’ai pas la moindre chance de pouvoir le battre. Nous perdons encore beaucoup de temps dans le sable mou avec notre camion de série… »


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