[Vidéos] Raid de l'Amitié - Revivez un Rallye sans chrono en toute amitié...1ère partie...
Raid de l'Amitié Raid
Nous vous proposons de revivre le Raid de l’Amitié 2013 au fil des étapes…
Mais avant une Présentation de ce Rallye sans chrono…
Le Raid de l’Amitié est à la fois une balade touristique et une épreuve sanctionnée par un classement. Il ne s’agit pas de faire la course, mais de suivre le parcours au moyen d’un Road Book, d’un Trip et d’un GPS. Seuls instruments autorisées sur le Raid. Concrètement, il faut que le kilométrage parcouru corresponde à celui qui est indiqué sur le Road Book. Plusieurs Contrôle de Passage (CP) sont placés tout au long de la spéciale pour tamponner les cartons et validé les waypoints. Chaque km en plus ou en moins coûte quinze point de pénalité et à la fin ont fait les comptes et c’est celui qui se rapproche le plus du kilométrage indiqué qui l’emporte.
RAID DE l'AMITIE 2013
« La philosophie que j’ai insufflée il y a vingt-six ans est toujours présente. On roule à son niveau et on aide les copains sur le bord de la piste. » Jean Michel Sinet le répète à chaque fois et le message est bien passé. Certain joue la gagne mais la plupart font « l’Amitié » pour la splendeur des paysages et pour le plaisir de rouler une dizaine de jour sur un parcours varié où les spéciales sont longue et technique.
Certains viennent aussi pour apprendre à naviguer et à utiliser les instruments qui sont les mêmes que sur des Rallyes classiques. Et ce Raid en constitue la meilleure école. Jeff Delsalle, co-responsable du tracé et directeur de course l’explique. « Le format Raid permet une grande liberté dans le choix du parcours. La volonté même d’initié les concurrents à la navigation nous pousse à faire passer les concurrents dans des endroits assez rock’n’roll et le but caché est quand même de leur en faire baver ! Ce n’est pas une balade Club Med’, la longueur des spéciales et la difficulté des terrains exige une bonne condition physique et un certain niveau de pilotage. » Et il se fait plaisir ! Pas mal de piège attendez les concurrents cette année avec par exemple, plusieurs spéciales de sable où les CP étaient très bien cachés !
Budget :
Combien coûte un engagement au Raid de l’Amitié ? Il faut tout d’abord adhérer à l’association AIO (50€). Ensuite pour un équipage en 4x4, les prix s’échelonnent de 1 400 à 2 600€ suivant la formule choisie. Il faut ajouter à cela le transport en bateau A/R ainsi que l’essence qui reste malgré tout à moins de 1€ le litre sur le Raid.
L’école des Rallyes
Lancé il y a 26 ans par Jean–Michel Sinet, le Raid de l’Amitié a conservé sa vocation d’épreuve initiatique. Sur plus de 3 500 km à parcourir à travers les grands espaces marocains, on apprend à s’entraider et à rouler au road-book. La nav’ le moteur du Raid de l’Amitié !
Samedi 27 Avril, port de Barcelone. Une cinquantaine de 4x4 et trois semis chargé de 96 motos, se regroupent sur l’embarcadère 4 et se mettent en fil pour prendre le bateau. Certain s’embrasse, se retrouve, rigole, règle les affaires des éditions précédentes et d’autre découvre incrédule une ambiance unique en Rallye Raid.
Après 36 heures de bateau, tout le monde se connait. Les plus timides ont cassé les barrières et ont apprécié autour d’un verre les histoires des anciens. Arrivé à Tanger, les autos et semis passent la douane sous les ordres du « Chef », Jean Michel Sinet. Ils leurs faudra deux jours pour faire les 1 800 km qui les sépare de Dakhla à l’extrême sud du Maroc où sera donnée le départ le Jeudi 2 Mai.
Dakhla, Mercredi 1 Mai. Tout le monde est enfin arrivé. Dès le petit matin, les concurrents passent aux vérifications administrative et récupèrent leurs autocollants et T-Shirt du 26ème Raid de l’Amitié, une ruche se met en marche bercé par le vrombissement des moteurs.
Tous ont récupéré leurs machines et s’affaires à fignoler les derniers détails avant le départ du lendemain matin. Tous, sauf 4 qui attendent le camion venu de Marrakech avec leur 2 Prédator X-18 du Team Bugg Afrique. Dès l’arrivée des deux monstres, ils deviennent l’attraction de cette édition et ne manque pas de faire rugir leur V6 suralimenté au milieu du paddock installé pour l’occasion dans l’enceinte de la mission Française locale.
Jeudi matin, départ du 26ème Raid de l’Amitié et passage obligatoire avec photo sur le Tropique du Cancer !
Etape 1 : Dakhla – Dakhla
Première étape de mise en jambe pour ce 26ème raid de l'Amitié. Une boucle de 341 km autour de Dakhla qui a fait passer les concurrents sous le tropique du Cancer. Un point de passage obligatoire était justement installé aux coordonnées GPS du tropique pour marquer le coup.
Un peu de route dès le début avec un vent assez soutenu, les motards ont dû sérieusement adapter leur conduite. Dès la fin de la route, les pilotes ont atteints le début d'une piste d'un ancien Dakar assez roulante, mais très peu piégeuse avec quand même quelques bacs à sable qui ont réussi à mettre la pagaille chez les autos. Après 120km de piste, les concurrents ont longé la lagune de Dakhla pour rejoindre une dernière piste où ils ont pu apprécier la beauté du cadre en se tirant une bourre sur le sable avant d'arriver au CP3, et donc à la fin de la piste.
Comme chaque année, une grande variété de pilotes sont présents sur le raid et tous n'ont qu'une idée en tête, rejoindre l'arriver à Marrakech le 11 Mai.
Certains jouent la gagne, d'autres sont là pour le plaisir, mais tout le monde est réuni autour de l'amitié et de l'entraide.
Etape 2 : Dakhla – Boujdour
Très belle étape pour les concurrents du raid, avec dès le début de la spéciale des pistes rapides et techniques où les changements de cap ont été fréquents. Chacun a roulé à son rythme sur cette première partie et tout le monde s'est rejoint au CP1 pour entamer la seconde partie et récupérer le camion ravitaillement en naviguant au cap.
Les autos et les motos se sont régalées en roulant à pleine vitesse sur ces pistes larges qui étaient destinées à l'armée Espagnol du temps de la colonisation.
La seconde partie de l'étape était un peu moins "marrante" ! De la tôle ondulé pendant près de 60km qui ressemblait plus à des woops qu'à de la tôle.
Les bras ont pris chère et les suspensions aussi. Petit exploit d'un des deux predators qui a eu la bonne idée de tomber en panne d'essence en plein milieu de la spéciale.
Etape 3 : Boujdour – Laayoune
L'étape Boujdour - Laayoune a tenu toutes ses promesses. Après une petite piste cassante, les concurrents ont débouché sur l'entrée d'un Chott à l'allure de Désert du Mojave au sable mou. Certaines autos se sont fait peur, mais pas de gros tankages à signaler.
Après une escapade dans un oued sablonneux, les crosseus se sont amusés dans les Woops, ils ont pût ouvrir en grand sur des pistes ultra-rapides connus déjà de certain avec le Shamrock. Enfin, pour atteindre le contrôle d'arriver, il fallait traverser l'Erg de Laayoune, ce qui a été un avant-gout sympathique de la spéciale de demain. Un bon nombre d'autos se sont quand même tanker aujourd'hui, ça promet pour demain.
En bref, de la piste rapide ou chaque a pu profiter de la puissance de son engin et de l'agilité de celui-ci, les traces au sol témoignant de l'optimisme de certain et les casses mécaniques ont étaient assez nombreuses aujourd'hui. Pour la petite histoire, le #6 Stephane Legrenzi a cassé sa chaîne, cramé son embrayage et tordu sa jante avant, mais il a réussi à continuer grâce en partie aux dépanneurs qui ont fait un boulot formidable aujourd'hui.
Ne loupez pas la suite de cette aventure extraordinaire...
AIO France / Owaka
