Dakar, Etap.7 [Vidéo] [Audio] Après le repos, la course reprend avec une étape raccourcie mais éprouvante.

Dakar Rallye-Raid

DAKAR 2011 : Etape 7 Arica-Antofagasta
Dimanche 9 janvier - Etape 7 - Arica Antofagasta
Liaison : 405 km - Spéciale 273 km - Total : 678 km[/b] [/u]
l’organisation a annoncé ce matin une modification de parcours. En effet après deux étapes extrêmement difficiles ayant contraint un nombre important de concurrents à ne rejoindre le bivouac qu’au cours de la journée de repos à Arica, l’organisation du rallye a décidé de débuter la deuxième semaine de compétition en supprimant la deuxième partie de la spéciale de la 7ème étape entre Arica et Antofagasta.


  • Info Mecasytem
  • Mise en ligne : 10 janvier 2011
    Après une journée de repos bien méritée, la course a repris avec une étape raccourcie par les organisateurs mais éprouvante.
    Commençons par un bref retour sur la journée de repos, samedi à Arica. Le président du Chili, Sebastián Piñera (photo), est bien venu rendre visite aux pilotes chiliens Méca’System, Jaime et Felipe Prohens. Cette journée off a permis à l’équipe de se détendre un peu, de visiter Arica et de mettre enfin les pieds dans le Pacifique. Un repos dont une cinquantaine de pilotes, toujours dans les dunes samedi à 18h, n’a pas pu profiter...C’est pourquoi l’organisation a décidé de réduire l’Etape 7 et de supprimer la 2e spéciale. Les pilotes n’ont pas eu le temps de s’ennuyer : encore beaucoup de fesh-fesh et de grosses pierres, puis une deuxième portion typée enduro, voire trialisante !
    Pascal Bouchet (photo ci-dessous), qui a enchaîné deux étapes, a été contraint à l’abandon : casse moteur. Le cumul des 2 étapes sans maintenance a eu raison de la mécanique. Après beaucoup d’inquiétude à son sujet, le team est soulagé de le retrouver...
    Galères, solidarité et soulagement
    Dimanche soir, Pascal Buisson résume la situation : “Tous nos pilotes sont présents ce soir mais avec pas mal de soucis. Jaime a perdu beaucoup de temps pour un problème de faux contact.Alejandro Patronelli perd une heure après une grosse chute : tout l’arrière de son quad est détruit, les mécanos s’affairent à la remise en état. Annie Seel, quant à elle, a été dépanné sur la première liaison qui nous était commune. Elle avait perdu le pignon de sortie de boîte et elle est donc entrée en spéciale avec 1 h de retard. Mika Pisano a cassé son embrayage et a été dépanné sur la piste par Thierry Bethys. N’ayant pas d’embrayage d’avance, ils ont démonté les 2 motos et ont partagé les disques d’embrayage pour rentrer tous les 2 au bivouac ! Nos 2 pilotes Patrick Bonnardel et Philippe Cavelius sont eux aussi arrivés. Patrick a trouvé l’étape difficile malgré le fait qu’elle ait été raccourcie. Philippe est très régulier et semble gérer son effort. Son ami Alain Steinhoff le qualifie de métronome ! Alain nous a quitté aujourd’hui pour prendre l’avion pour Paris via Buenos Aires.”
    Aujourd’hui, lundi 10 janvier 2011, l’étape 8 mènera le team d’Antofagasta à Copiapo. 268 km de liaison et 508 km de spéciale.

  • David Barrot
  • Edition du 08 01 2011
    Sport audois
    Journée noire pour David Barrot
    Vingt-troisième au classement général en début d'étape, David Barrot sait qu'en entrant dans le désert
    de l'Atacama, son Dakar commence réellement.
    Ce matin, au réveil, les visages sont graves. Et fatigués ! La nuit a été une nouvelle fois trop courte.
    Dans le désert, les variations de température sont importantes et les concurrents ont à affronter en
    journée des fortes chaleurs (+ 30°) puis un froid s ibérien (- 5°) dès que le soleil se couche. Alors
    forcément, le sommeil est perturbé.
    David Barrot en galère
    Autre sujet de préoccupation, l'entrée dans le désert et la longueur de la spéciale, 423 km. Dès les
    premiers kilomètres, les pilotes de la catégorie moto (ils sont encore 164 en course) vont affronter des
    pistes rocailleuses et cassantes. Des saignées, profondes de trois à quatre mètres, coupent parfois la
    piste. Dans la poussière d'un concurrent qui vous devance, elles sont impossibles à voire. Marquées
    sur le road book d'un danger force 3, elles sont craintes de tous. Alors, chutes et casses mécaniques
    peuvent intervenir à chaque instant.
    Ensuite, en traversant des salars (champs de sel à perte de vue), les motos atteindront leur vitesse de
    pointe. Entre 130 et 140 km/h. Peut-être encore plus vite pour les meilleurs. Alors attention danger !
    Puis, avant d'atteindre les rives de l'océan pacifique et le bivouac d'Iquique, il faudra parcourir les
    derniers kilomètres en hors-piste, truffés de dunes et de sable mou. La dernière descente présentera
    une déclivité de 32 %. Il faudra alors avoir un gros coeur pour mettre plein gaz.
  • Gilles Diguiet
  • "Enfin une belle spéciale!!!!!!!!!!" . Le menu du jour était composé de fesh fesh avec d'énormes franchissements que le "cousin Hub" aurait adoré. C'était une spéciale type enduro voir limite extrême. Gilles a fait 20 km de piste en mode "bobsleigh". Autre aventure de la journée, visite d'un canyon contre son grè. La descente faisait 250m de dénivelé. Il a cru qu'il ne s'en sortirait jamais. Il a quand même réussi à remonter pour rallier l'arrivée de la spéciale dont la deuxième partie a été supprimé. Confimation au niveau mécanique: l'embrayage a bien été endommagé ainsi que la chaîne sur l'étape 6. Malgrè cela, il a juste des contrôles à effectuer sur la belle.

    Anecdote du jour: A la sortie de la spéciale, Gilles nous téléphone depuis la terrasse d'un restaurant au bord de l'océan Pacifique où il déguste un hamburger et un yaourt au soleil. Il dit:" il fait beau, la mer est bleue". Il va rallier le bivouac en longeant le Pacifique. ( trajet effectué l'an dernier en taxi suite à sa chute)
    Classement de l'étape: 96 eme en 7h 00min 50sec à 3h 31min 05sec du premier de l'étape
    Classement du général: 117 eme en 1j 00h 45min 48sec à 22h 31min 58sec du premier

    Olivier Pain héliporté
    A 7 h 56 (heure locale), David Barrot (Yamaha France Racing Ipone) prend donc le départ et passe au
    1er WayPoint (point de passage masqué), situé au km 29, en 23e position. Puis, km 45, au 2e point
    de contrôle, plus rien. L'Audois ne passe plus. Chute, incident mécanique, panne de GPS ? Il faut
    attendre le passage au CP1, pour le ravitaillement, pour connaître la position de David. 85e !
    Puis 112e après 7 h 11' de course. Que s'est-il passé ? Entre-temps, au km 281, son coéquipier
    Olivier Pain qui jouait la gagne sur la spéciale chute, perd connaissance et se fracture le poignet.
    Héliporté, le Dakar est fini pour lui. David, dans son rôle d'assistance rapide, s'est-il arrêté ? Hier soir,
    à 20 h 30, la question restait en suspens.
    Frantz Delagrange

    Edition du 08 01 2011
    Sport audois David Barrot peut souffler
    David Barrot, 96e de la 5e étape et 54e du classement général, a néanmoins pris le départ hier.
    L'espoir d'entrer dans le top 20 s'est évanoui dans le désert. Son objectif désormais : aidé son coéquipier Jordi Viladoms et finir. Contusionné (traumatisme à un pouce, à un coude et à une côte) et
    exténué après 8 heures de combat dans le désert de l'Atacama, jeudi, l'Audois n'est surtout pas résigné. « Malgré 50 chutes peut-être, une moto détruite, un système de navigation hors d'usage, j'ai réussi à atteindre l'arrivée. Alors, maintenant, je mets le bandeau du talonneur sur les oreilles et je
    repars au combat. »
    Califano, le sauveur
    Flash-back sur l'étape de jeudi. Km 35 de la spéciale, David Barrot chute. Lourdement ! Le temps de
    se relever dans un nuage de poussière et il constate les dégâts. « La moto était détruite. Le système
    électrique HS. J'ai bidouillé comme j'ai pu et je suis reparti. Mon guidon était de travers et je n'arrivais
    pas à contrôler ma machine. Je suis tombé peut-être plus de 50 fois », raconte le pilote de
    Fontcouverte. Pire, il doit à nouveau réparer le système électrique qui rend l'âme à près de 100
    bornes de l'arrivée. « J'ai suinté les fils comme j'ai pu. Je ne pouvais plus me diriger dans le désert,
    mon système de navigation ne marchait plus. Définitivement. Heureusement, Christian Califano m'a
    doublé et je lui ai demandé si je pouvais le suivre. Et nous sommes rentrés tous les deux ainsi au
    bivouac. Merci 'Cali'. » La solidarité et l'amitié rugbystique ont prévalu. Même en plein coeur du désert.
    Le combat continue
    « Arrivé au bivouac, les mécaniciens du team, en voyant l'état de la moto n'en ont pas cru leurs yeux,
    avoue Barrot. Ils m'ont applaudi en disant : « Il n'y a que toi David pour ramener une moto dans cet
    état et se sont mis de suite au travail. Ils en avaient pour la nuit. »
    Alors, hier matin, quand l'Audois repart pour 456 km de course dans le désert, un match a déjà été
    gagné. Celui de la technologie. Un autre commence. Des dunes de plus en plus hautes attendent les
    concurrents. Des cordons de dunes même. Il y a aussi le 'fesh-fesh', appelé ici, dans le nord du Chili,
    'guadal'. Le désert peut parfois devenir impitoyable.
    Mais David Barrot veut conjurer le sort. Dès le départ, il envoie du gaz. Parti 96e, il passe au waypoint
    n° 3 en 31e position, à 18'06'' du leader provisoire, son coéquipier Helder Rodrigués. Son allure ne faiblit pas, les kilomètres défilent. L'Audois ne cesse de dépasser des concurrents malgré la poussière de leur sillage qui cache les pièges. Mais il ne faut surtout pas sortir de la piste. Trop dangereux ! Le pilote est combatif. Guerrier. Animé par l'esprit rugby qui est le sien. Plein gaz dans les derniers kilomètres, David Barrot arrache la 36e place de l'étape à 1 h 20'09'' du vainqueur du jour, Rubens
    Faria. Il remonte ainsi à la 45e place du classement général. Un superbe effort dont il pourra aujourd'hui récupérer. Car ce samedi, c'est jour de repos à Arica, la ville de l'éternel été, au bord de l'océan Pacifique.
    Frantz Delagrange

  • Team Croco Aventures
  • Tina #100 : 83 de l’étape / 86 au général
    Simon #101 : 74 de l’étape / 104 au général (14h30 de pénalité)
    Il y avait au programme du jour plus de 600 km de spéciale en deux parties.
    Mais l’organisation a annoncé ce matin une modification de parcours. En effet après deux étapes extrêmement difficiles ayant contraint un nombre important de concurrents à ne rejoindre le bivouac qu’au cours de la journée de repos à Arica, l’organisation du rallye a décidé de débuter la deuxième semaine de compétition en supprimant la deuxième partie de la spéciale de la 7ème étape entre Arica et Antofagasta.
    Après la spéciale de 272,68 km, c’est donc en liaison que les concurrents ont rallié le bivouac.
    Sur une spéciale typée enduro, Simon a super bien roulé, se situant toute la journée aux environs de la 60° position. Au final le voilà 74° du classement du jour. Voilà qui va faire plaisir à notre belge préféré, et lui redonner un gros moral pour les difficultés à venir.
    Tina, continue avec la même régularité, gage de longévité sur le Dakar !
    Elle a roulé tout le jour aux environs de la 90° position pour terminer 83° du scratch de cette 8° spéciale.
    Bravo à eux.

  • Info Dakar.com
  • Sur une spéciale raccourcie à 273 km, le Chilien Francisco Lopez a signé au guidon de son Aprilia le meilleur temps pour la première fois de l'année, et se rapproche légèrement de Coma et de Despres. C'est la troisième étape consécutive qui échappe aux deux pilotes KTM… En auto, Stéphane Peterhansel est poursuivi par les problèmes de crevaison, pendant qu'Orlando Terranova quitte la course sur tonneaux, comme Guerlain Chicherit la veille. Nasser Al Attiyah, avec une 10ème victoire, se rapproche de Sainz. Ales Loprais continue à secouer les camions Kamaz, en remportant une deuxième victoire consécutive.
    Il s'est un peu fait désirer. Depuis que le Dakar visite son pays, « Chaleco » n'attendait jamais bien longtemps pour régaler ses supporters. Mais cette année, le leader d'Aprilia était passé à côté de la victoire de spéciale d'Iquique, uniquement devancé au classement par Gonçalves. Sur son chemin, Lopez avait pourtant ressenti des sensations de facilité inédites, notamment dans le domaine de la navigation qui constitue chez lui une relative faiblesse. La 450cc italienne ayant maintenant fait ses preuves, à la fois en performance et en solidité, toutes les conditions étaient réunies pour voir surgir Lopez. C'est donc à Antofagasta, une des villes où il avait déjà gagné ses galons de citoyen d'honneur dans le passé, qu'il est allé chercher sa 5ème victoire sur le Dakar. Pour ne pas la voir s'échapper au dernier moment, le Chilien s'est manifestement appliqué, passant au kilomètre 176 avec plus de 4' d'avance sur Coma. A l'arrivée, il lui reste une marge de 2'21'', qui lui offre un nouveau jour de gloire, et un petit rapproché dans le classement général, où il reste 3ème à 18'27'' du Catalan.

    Les 273 kilomètres au programme du jour ont peu fait évoluer la situation entre les deux pilotes KTM, qui constatent toutefois que la menace « Chaleco » n'est pas totalement négligeable. Coma conserve sa position de leader avec un écart ramené à 7'24'' par Despres. L'un comme l'autre savent qu'un avantage aussi réduit peut être anéanti sur n'importe quelle étape par un problème mécanique ou un choix de navigation hasardeux. D'ailleurs, les écarts à l'arrivée finale, entre le vainqueur et son premier poursuivant, sont généralement plus proches de l'heure que de la minute. Il faut remonter jusqu'à l'édition 2005 du Dakar pour trouver un titre joué à moins de dix minutes. Un peu plus loin, la bonne nouvelle du jour arrivé enfin pour Pal-Anders Ullevalseter qui, avec le 8ème temps sur la spéciale, retrouve le Top 10 de la course. C'est au contraire la sortie de ce club d'élite qui se profile pour Jonah Street, pointé à plus d'une heure de Coma au CP3 (km 192) après un arrêt pour une panne de moteur. David Casteu s'en était éloigné depuis longtemps, mais les problèmes continuent pour le pilote Sherco, lui aussi contraint à de longues séances de mécanique en piste.

  • Ecoutez les commentaires de Stéphane Charlier Abandon suite à casse de la roue avant, une nuit sous la pluie et le froid...
  • http://blog.phone2blog.net/stephanecharlier/

  • Ecoutez les commentaires d'Eric Palante, panne de Road, chute dans le fech fech, mais il poursuit la course...
  • http://blog.phone2blog.net/Dakar2011/index.php?category/Moto/Eric-Palante

  • Ecoutez les commentaires de Christophe Geoffroy, Chute dans le fech fech suite au dépassement de Sainz...
  • http://blog.phone2blog.net/Dakar2011/index.php?category/Moto/Christophe-Geoffroy

  • Ecoutez les commentaires de Simon Tampaxis
  • http://www.simon-tampaxis.com/2011/01/07/phone2blog%e2%84%a2-voice-message-%e2%80%93-0234-cet/comment-page-1/#comment-219

  • Ecoutez les commentaires de Yannick Guyomarc'h
  • A suivre, ce motard amateur est sans assistance, « Chapeau !!! »
    http://blog.phone2blog.net/YannickGuyomarch/index.php?category/Dakar-2011


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