Dakar, Etap.4 [Vidéo] et [Audio] Le Dakar prend de l'altitude, 4800m
Dakar Rallye-RaidMikael Pisano............
Le rallye quitte provisoirement l'argentine pour être accueillit au Chili. Au programme de cette journée, le passage de la Cordillère des Andes avec un pic à plus de 4800 mètres d'altitude.
Les pilotes ont dû subir le manque d'oxygène pour une spéciale très éprouvante pour le corps et l'esprit.
Côté sport, le désert de l'Atacama signifie premieres dunes de sable fin, premiers hors piste, mais aussi de nombreux fesch-fesch.
Au terme de cette 4ème journée Mika a su se maintenir à la 29ème position au général. En étudiant les écarts de temps des motards engagés sur ce Dakar, nous pouvons affirmer que le niveau est très élevé pour cette 32ème édition.
- Info Mecasytem DAKAR 2011 : Etape 4 Jujuy-Calama
- Team Performance Enduro Horrible journee pour Hugo Payen #45, Andre Lenoble #53 tient le coup.
- Jes Munk Rédigé par Amadlozi
- Info Dakar.com Dans le duel que se livrent déjà Marc Coma et Cyril Despres, le Catalan a pris un avantage infime dans la 4ème étape du Personal Dakar Argentina Chile, également marquée par l’entrée de la course au Chili. Carlos Sainz fête aujourd’hui sa 20ème victoire de spéciale sur l’épreuve, mais il ne s’agit que d’un épisode de sa confrontation avec Al-Attiyah et Peterhansel. Comme à son habitude, le jour de son anniversaire, Valdimir Chagin s'est offert une victoire d'étape, sa troisième cette année.
- Ecoutez les commentaires de Yannick Guyomarc'h A suivre, ce motard amateur est sans assistance, « Chapeau !!! »
-
Mise en ligne : 6 janvier 2011
Le rallye est passé au Chili. Annie Seel, "best lady" ! Marcos Patronelli jette l’éponge.
Liaison : 554 km?- Spéciale : 207 km – Total : 761 km
Hier, le Dakar a quitté provisoirement l’Argentine et franchi la Cordillère des Andes par le Paso de Jama. Après le passage de la frontière, les équipages se sont hissés à une altitude de 4800 m, c’est-à-dire au niveau du Mont-Blanc, sans crampons ni piolets ! L’arrivée au Chili est synonyme d’entrée dans le désert d’Atacama, et des premiers hors-pistes du rallye. Le départ de la spéciale, relativement courte, a été donné à 3 300 m. Les pilotes ont dû subir le manque d’oxygène pour une spéciale très éprouvante pour le corps et l’esprit.
Du bon et du moins bon hier... Commençons par les mauvaises nouvelles. Marcos Patronelli a dû jeter l’éponge en même temps qu’il quittait son pays. L’Argentin souffre énormément des suites de son accident fin novembre. Il laisse son frère batailler seul pour la victoire en quad.
Mathieu Serradori a connu un problème mécanique qui lui a fait perdre un temps précieux et l’a atteint moralement. Mais il a fini la spéciale et les mécanos ont pu régler le problème de la Honda. Mathieu a retrouvé le sourire et n’a pas tellement reculé au classement.
Du bon aussi... Annie Seel peut être fière d’elle. Doucement mais sûrement, elle grappille des places au général (49e hier !) et est en tête des pilotes féminines, devant la multiple championne du monde de trial que l’on annonçait comme une candidate sérieuse pour la victoire.
Andres Tamm, le pilote chilien, continue également sa progression. Il pointe maintenant à la 40e place.
Au terme de cette 4e journée, Mika Pisano, a su se maintenir à la 29e position au général. En étudiant les écarts de temps des motards engagés sur ce Dakar, le niveau est très élevé sur cette édition !
Les Prohens consolident leur position autour de la 30e place et arrivent dans leur pays en vedettes...
CLASSEMENT DES PILOTES MECA SYSTEM
Nom •n° • Etape • Général
Moto
M.Pisano •n°20•37•29
F.Prohens • n°40 • 43 • 33
J.Prohens • n°41• 41 • 31
M.Serradori • n°50 • 61 • 36
A.Seel • n°56 • 51 • 49
P.Cavelius • n°78 • 74 • 78
P.Bouchet • n°98 • 137 • 120
A.Tamm• n°108• 35 • 40
E.Vega • n°124 • 155 • 152
A.Steinhoff • n°127 • 112 • 137
P.Bonnardel • n°128 • 111 • 126
J.Fernandez • n°131• 140• 145
Y. Cenni • n°168 • 69 • 64
Quad
A.Patronelli • n°252 • 2 • 2
C.Liparoti n°259 • 14 • 18
Il est 23h, heure locale: Je suis avec Richard coince a Fiambala, nous n avons pas pu passer la frontiere ( a 4700m d altitude, il faut pas rester trop longtemps et on a failli y passer la nuit) par manque d essence et heure trop tardive : El pas de San Francisco ce sera pour demain. Nous savions qu Hugo etait en diffculte cet apres-midi sur la speciale (re-moteur, injection, ???). On a pas reussi a se joindre par la suite. Je suis dans un cybercafe avec Richard et nous apprenons avec une enorme deception son abandon.
Il faut etre sur place pour realiser la durete de l epreuve. J ai vu Andre hier rentrer apres 17 heures de moto dans le sable, j ai vu Pierrick me raconter som abandon la peur au ventre et les larmes au yeux. J ai vu Richard passe sa nuit complete sur la moto pour changer un moteur. J ai vu Hugo resoudre un milliard de problemes apres une journee de course. Tout cela ce n etait hier soir.
Andre s est couche a deux heures, il est toujours en course et je suis sure avec sa bonne humeur aui le caracterise. Hier soir il m a etonne comme on m a rarement etonne par un mental d acier sous des abords de simplicite. J en connais peu capable d affronter de tels envvironnements. Respect.
Pour Richard et moi c est une autre aventure qui continue, nous multiplions les galeres et devons rattraper la caravane du Dakar. Quelques jours de passes et deja que de souvenirs, de stress, de fatigue, de joie et ce soir de peine quand on connait l investissement d Hugo dans cette course. Il est respecte pour ses performances, sa debrouillardise et son aide par tout le plateau pilote, c est la mecanique qui lui joue une nouvelle fois defaut. Je devrais les retrouver demain au Chili
http://www.team-performance-enduro.com/index.php
Jes Munk et le Dakar entrent au Chili.
4h du matin, c’est le branle-bas de combat chez Aprilia et dans les autres équipes car les pilotes prennent la route pour une liaison de 554 km, franchissent la frontière Argentine-Chili et la Cordillère des Andes à 4800 mètres avant de prendre le départ de la première spéciale chilienne.
Jes Munk, arrivé en 109e position hier soir après avoir tracté Alex Zanotti sur 100 km, est parti à 5h10’ de Jujuy. La route asphaltée, qui traverse la mythique Cordillère par le Paso Jama, est magnifique. Succession de volcans, salars et lagunes sur lesquelles pataugent les flamants roses et où viennent s’abreuver les vigognes, guanacos et lamas…
« C’était absolument magnifique, s’exclame Jes à l’arrivée dans le bivouac poussiéreux de Calama où souffle un vent violent. J’ai vu des paysages splendides mais qu’est-ce que j’ai eu froid ! J’avais pourtant mis une polaire en plus mais rien à faire, le vent gelé entrait par les manches, c’était vraiment dur. Ensuite, je suis arrivé au départ de la spéciale, après San Pedro de Atacama, et là, c’était une vraie spéciale dans le désert d’Atacama. J’aime vraiment courir dans la chaleur et dans le désert…
J’ai trouvé un bon rythme, pas fait de grosses erreurs, aucune chute… J’ai dû doubler une vingtaine de pilotes mais avec la poussière qu’ils soulevaient, je devais attendre que le vent la pousse du bon côté. À certains endroits, le terrain était relativement cassé avec des saignées bien marquées et je suis content d’avoir fait régler les suspensions hier soir. Au km 150, je me suis retrouvé avec personne devant moi, sans poussière, et je me suis vraiment régalé. Plus loin, c’était plus facile pour moi de doubler car les pilotes amateurs, sur les derniers 100 km, restent souvent assis. C’est dans ces moments que je me rends compte que ma condition physique est très bonne.
Peu avant l’arrivée, je me suis fait doubler par quelques autos mais je demain je partirai en 84e position. »
Ni l’un ni l’autre ne sont de réels adeptes du suspense. Il n’y a donc rien de calculé dans la partie que Cyril Despres et Marc Coma ont engagé depuis le départ de Buenos Aires. Ce matin, après avoir enjambé la Cordillère des Andes, avec une marche de 4800 mètres à monter, l’Espagnol était attendu le premier sur la ligne de départ. La position la plus délicate sur le Dakar, puisque l’ouvreur n’a par définition aucune trace à suivre. Mais après tout, Coma a déjà fait la preuve de son expertise en navigation, en plus de sa virtuosité au guidon. En 200 kilomètres, il a donc commencé par distancer Despres (32’’ de retard après 81 km), qui a ensuite comblé une partie de son retard sur la deuxième partie de parcours. A Calama, Coma garde toutefois l’avantage, avec 16’’ de moins que son grand rival. Surtout, le bilan provisoire montre à quel point les deux maîtres de la discipline peuvent se neutraliser. Après 1220 km de chrono, Coma ne s’empare de la première place que pour 2 secondes, tandis que les deux hommes se partagent les victoires d’étapes.
Derrière, « Chaleco » Lopez aurait certainement aimé pénétrer au Chili en vainqueur, comme il l’avait fait lors de la première visite du Dakar dans son pays. Mais sa position de départ (11ème) lui a rendu la tâche difficile. Au total, il signe tout de même le 3ème temps du jour sur sa Aprilia, avec 2’05’’ de retard sur Coma. De plus en plus régulier à ce niveau, Olivier Pain signe comme hier le 4ème temps, à 6’20’’ du vainqueur du jour. Mais la pénalité de 12’ prise par le pilote Yamaha dans l’étape 2 le fait rétrograder au 12ème rang du classement général. Pour l’instant, la troisième marche du podium, occupée par Lopez, se joue à 20’ de Coma.
http://blog.phone2blog.net/YannickGuyomarch/index.php?category/Dakar-2011
Retrouvez toutes les infos pilotes : fiche Dakar et sites Web