[VIDEOS] PANDA RAID 2017 - "Comme des GRANDES"

Ce 10 mars, le Panda Raid a fini son périple à Marakech sous un soleil de plomb...
Parties 6 jours avant de Madrid ou Almeria -au sud de l'Espagne- les petites italiennes (ou espagnoles lorsqu'elles sont baptisées Seat) ont d'abord du traverser en ferry jusqu'à la porte d'entrée du royaume chérifien : Nador. Retour sur 6 jours d'aventures.

Les formalités de douane accomplies, les Panda ont pris de suite direction sud-est. Alors que le Haut Atlas aligne ses sommets enneigés, la température commence enfin à grimper gentiment. Ça change du Sud de l'Espagne où exceptionnellement neige et tempête ont accompagné pilotes et co-pilotes. D'après les commentaires des équipages, cette première étape après une nuit agitée sur le bateau, a été difficile. Beaucoup de kilomètres et quelques difficultés ont fini d'épuiser toute l'énergie des participants. L'arrivée au bivouac avait quelque chose de très réconfortant.

En 4x4 ou avec seulement 2 roues motrices, les Panda spécialement préparées pour le désert filent vers le Sud et la fameuse zone de dunes de Merzhouga. Les sourires éclairent les visages de tous les équipages : ils sont dans le sable comme des poissons dans l'eau !

Une organisation au cordeau

Le directeur de course et son équipe d'organisation sont au petit soin pour les 600 personnes. Tout est fait pour que l'aventure soit plaisante.
La logistique technique et l'assistance sont impressionnantes : camion mécanique, voitures d'assistance avec mécaniciens, voitures balais, docteur et infirmiers, équipe photo et presse, hélicoptère d'assistance... la sécurité est ici une priorité.
L'administration de la course repose sur le boss de ce rallye : Juan Ma et son bras droit Bernart. Les CP ainsi que la supervision via la plateforme Owaka leur permettent de suivre toutes les voitures et d'identifier les incidents afin de dépêcher sur place l'équipe d'assistante évoquée ci-avant.

Panda Raid 2017

Chaque soir, le directeur de course invite les équipages au briefing. Munis de leur roadbook, chacun écoute religieusement la litanie des étiquettes et informations liées aux obstacles, au fesh fesh à éviter, aux caps à suivre... Pendant ce rituel, qui se tient au cœur du village de restauration monté quotidiennement de façon éphémère par une équipe logistique et restauration marocaine, les chronométreurs affichent le classement. C'est alors qu'une nuée de lampes frontales essayent de repérer le numéro de dossard qui les concerne.
Sans discontinuer, toute la nuit, les mécaniciens du Panda Raid poursuivent sur le campement les vidanges, repartions de roues, de pots d'échappement... et s'il faut changer un moteur : pas de problème. En quelques heures l'affaire sera faite.
Le bivouac est monté autour de ce lieu où la convivialité est de rigueur. Chacun y va de ses anecdotes, conseils de conduite et assure qu'une dune doit se franchir à fond de seconde ! pas en dessus pas en dessous : parole de Panda raiders !
Ils sont majoritairement espagnols, mais on entend également parler italien, français ou portugais.
Sur les 294 voitures parties d'Espagne... plus de 280 auront parcouru, comme des grandes, les 2500 km de pistes et d'asphalte au milieu de ces paysages à couper le souffle. Le Panda Raid 2017 est terminé et chacun pense déjà, en quittant Marrakech, à ce que la prochaine édition va leur réserver.

Leur Panda est quasiment prête : on change un joint de culasse et une paire d'amortisseurs "y adelante " !

Sylvain - Owaka communication