[VIDEOS] Dakar 2012 The best: l’Etape10

Dakar Rallye-Raid

Owaka vous fait partager le récit de vos pilotes français préférés... N'hésitez pas à poster des commentaires...Malgré une blessure au pied droit survenue dès le km 35 de cette 10e spéciale, Joan Barreda a confirmé son statut de grande révélation 2012 en signant sa première victoire sur le Dakar, devant Marc Coma et Cyril Despres. Le Français sauve néanmoins sa position de leader du général pour 21 secondes devant le Catalan. Côté autos, la journée a vu Nani Roma signer sa 3e victoire d'étape 2012 devant le leader du général, Stéphane Peterhansel. Le Catalan profite de surcroît d'une faute de Gordon, et des soucis mécaniques d'Holowczyc pour récupérer la 2e place du général.

Barreda dans la douleur… Incontestable révélation de ce 33e Dakar dans la catégorie moto, avec 3 spéciales finies dans le top 5, Joan Barreda a fait étalage de tout son potentiel en remportant sa première spéciale sur le Dakar, lors de cette 10e étape. Mais non content d'être rapide, le jeune Espagnol a également prouvé aujourd'hui être de la trempe des grands, en s'imposant malgré une sévère blessure au pied droit survenue dès le km 35 des 377 au programme du jour.

Au final, Barreda devance respectivement d'1'32, Marc Coma, et de 3'39, Cyril Despres. Toujours en lutte pour la victoire finale, les deux meilleurs ennemis se sont encore rendus coup pour coup et, le désavantage de l'ouverture de piste revenant au Français, c'est logiquement le Catalan qui réalise la bonne opération, reprenant 2'07 à son grand rival. Au général, si Despres reste leader, il ne compte plus que 21'' d'avance sur Coma.

Au menu du reportage de France 4
Retrouver l’émission de Gérard Roltz FRANCE4




# 21 , Johnny AUBERT (FRA) KTM RALLY-REPLICA
Poussière, poussière... !

10ème étape bouclée pour Johnny qui est rentré exténué moralement après une spéciale de 377 kms de… poussière!
Notre numéro 21 s'est perdu, juste un peu, mais assez pour le payer cher en se faisant rattraper par des pilotes et subir de nouveau une poussière tenace, qui ne lui a pas permis de s'exprimer comme il l'aurait aimé au guidon de sa 450 EXC-F!

Johnny termine 25ème du jour et pointe toujours à la 17ème position au provisoire!

Inside…
Physiquement Johnny se sent en forme et il est beaucoup plus usé par toute cette poussière au quotidien que par la fatigue musculaire.
Ce soir c'est deux fois plus de travail qui l'attend au bivouac. A côté du dorénavant traditionnel road book à étudier, il faut préparer les affaires pour demain mais aussi après-demain! En effet, l'étape de jeudi est marathon et les concurrents se retrouveront dans un bivouac de fortune sans assistance: il faudra savoir ménager sa monture et gérer sa mécanique!


# 68 , David BARROT (FRA) YAMAHA YZ-450-RALLYE
Des points de vue spectaculaires, entre sable et vagues pour commencer.
Ensuite, des dunes sur une centaine de kilomètres puis...du fesh-fesh, le cauchemar des pilotes.Tout cela pour arriver aux portes du Pérou !
Cervicales débloquées mais toujours un point très douloureux dans le dos ; l'objectif reste chaque jour le même depuis le début de cette deuxième semaine : ne surtout pas chuter, finir l'étape en cours. David le sait, il n'a plus droit à l'erreur, ne pas prendre de risques pour aller jusqu'à Lima.

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# 33 , Thierry BETHYS (FRA) YAMAHA
Aléas et hasards
Aujourd’hui, la journée a été un peu mouvementée. 3 km après le départ, je trouve David Casteu (Team Yamaha) bloqué avec un problème électrique. Je m’arrête pour lui donner un coup de main, je sors mes fusibles, on bricole, ça ne fonctionne pas, alors on décide d’appeler les mécanos mais pas de réseau. Au bout d’un moment, ne pouvant rien faire de plus, je repars. Entre temps, beaucoup de pilotes sont passés et je pointe en 78ème position au CP 1. La piste, comme souvent, c’est beaucoup de fesh-fesh donc énormément de poussière, des nuages qui se lèvent et ôtent toute visibilité. Elle pénètre partout, on en respire et elle irrite les voies respiratoires. Je me retrouve à rouler avec Etienne Lormand, pilote Yamaha comme moi qui a ses malles de pièces dans mon camion.
Malgré la poussière, on roule sur un bon rythme tous les deux pendant environ 150 km. On attaque ensuite 50 km de dunes de vrai sable, avec une navigation au cap et beaucoup de points de passage à valider. Sur le haut d’une côte, le doute s’installe sur la direction à prendre. Il y a des traces dans tous les sens et des pilotes un peu partout à jardiner. Je décide de prendre à gauche, mais au bout de 3 km, il faut bien se rendre à l’évidence, je me suis trompé. Demi-tour, je rejoins l’endroit où j’ai hésité, je recale mon road-book, et trouve enfin le CP masqué évitant ainsi des pénalités. Je prends alors la bonne direction mais j’ai perdu Etienne dans l’histoire.
Le reste de la journée s’est passé dans la caillasse, le fesh-fesh et la poussière. Mais la grande surprise, c’est de retomber par hasard sur Etienne à une cinquantaine de kilomètres de la fin de la spéciale. On est tellement content de se retrouver qu’on passe la ligne d’arrivée tous les deux, main dans la main et un sourire jusqu’aux oreilles. Sympa cette fin d’étape…
Côté paysage, c’est toujours aussi enchanteur, même si on n’a pas le temps d’en profiter. La température avoisine les 35 degrés mais reste supportable grâce au vent et à la proximité du Pacifique.
Pour résumer cette spéciale, malgré du temps perdu au départ, j’ai réussi à remonter de la 78ème place à la 46ème de l’étape. Je pointe maintenant 25ème du classement général.
Demain : étape marathon, cela signifie qu’il n’y aura pas d’assistance à l’arrivée au bivouac. Les mécanos vont donc bien vérifier la moto ce soir.


# 98 , Christophe BLONDEAU (FRA) YAMAHAYZF-450
Je suis vraiment fatigué, j'ai très peu dormit la nuit dernière et je n'ai pas eu le temps de préparer mon road-book c'est le kiné de l'équipe qui me l'a mis à jour ... il était vraiment temps que la spéciale se termine car j'avais tellement mal aux mains et au dos, que je n'arrivais plus à tenir la moto.
Étant donné que mon road-book n'était pas très précis, j'ai suivis un concurrent et évidement il s'est perdu... j'ai perdu pas mal de temps aujourd'hui à cause de ça, entre le point 6 et 7 de la spéciale, mais autrement ça va ... il y des paysages magnifiques et il m'arrive de perdre quelques secondes pour les admirés.


Concernant mon problème mécanique d'hier, c'est vraiment une bêtise... Lorsque j'ai arrête ma moto, en arrivant de la liaison, j''ai calé le moteur avec une vitesse.... cela a généré un choc au niveau de la chaîne de distribution et décalé les soupapes....je ne sais pas s'ils vont me renaître le moteur d'origine??


Bon je te laisse car il me reste encore 300 Km pour rejoindre le bivouac. CHRISTOPHE...

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#14 , David CASTEU (FRA) YAMAHA 450-WRF-Rally
“C’est une grosse déception, je suis un peu cassé moralement. J’espérais beaucoup de ce Dakar, c’est beaucoup de travail, d’entraînement, d’essais.
Ce n’est pas de chance, le physique va bien, je ne suis pas tombé, mais c’est comme ça”, expliquait David mercredi soir à l’issue de la 10e étape où il s’est classé 51e à 1 h 15?17” du vainqueur. Après la casse
mécanique de mardi, le moteur de sa Yamaha a été changé, mais il était victime ce mercredi d’une nouvelle panne, de sa pompe à essence cette fois.
“C’est le problème d’essence qu’on a eu en début de rallye” commentait David. Au sujet de la casse mécanique de mardi, David précise : “Lors de la journée de repos, nous avons démonté le moteur et changé le piston. La panne est venue à la suite d’un choc. Dans un rio, la moto a tapé fort un caillou qui félé le carter, il y a eu une micro-fuite qui a entraîné un serrage de bielle”. Ensuite, il lui a fallu se faire remorquer jusqu’à l’arrivée : “Il restait 40 km, je me suis fait tracter par des 4×4, c’était l’enfer, j’ai vraiment souffert, j’ai tout donné”.
Désormais 24e au classement général, à 5 h 37?42” du leader, David, dont le courage n’est plus à démontrer, sera jeudi matin au départ de la 11e étape, entre Arica et Arequipa : “C’est une étape marathon, je vais assurer un maximum” conclut-il.


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#2 , CyrilDESPRES (FRA) KTM450cc-Rally
"Encore une dure journée et encore une dure bataille avec Marc. Je suis parti premier ce matin et j'ai réussi à rester en tête jusqu'au kilomètre 230 km. Puis Marc et moi-même avons ouvert la piste chacun à son tour jusqu’à la dernière ligne droite où j'ai fini dans sa poussière. Félicitations à Barreda pour sa première victoire. Apparemment il s'est blessé au pied durant la spéciale mais à quand même réussi à prendre la victoire. Une belle performance.
Demain nous avons un bivouac marathon, sans aucune assistance. Ceci intervient à un moment critique dans le rallye où la moindre petite chose peut faire pencher la balance. Espérons que ma formation de mécanicien me sera utile! "

#116 , Christophe GEOFFROY (FRA) HONDA F450XE
Abandon à la 9ème étape.


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#111 , Sylvain ESPINASSE (FRA) SHERCO
“ Ici, il faut se méfier : quand ils annoncent une spéciale courte, c'est qu'elle est difficile... et celle-là, je conforme, elle était difficile ! Des cordons de dunes comme j'en avais jamais vu. Et on monte, et on descent, encore et encore... Quelques fois, je me suis fait piéger au fond d'un trou... Surtout pas de panique ! Alors j'attendais un peu, je buvais un coup, et hop... je repartais... Et je vais meme vous faire un aveu : j'ai piqué un somme de 15 minutes !!! J'arrive au bivouac, il est 19h20. Aujourd’hui encore, j’ai passé plus de 12 heures sur la moto. Il faudrait bien que je me couche tôt ce soir, mais l'étape de demain a été fortement modifiée et donc les road-book faits à Paris sont partiellement faux et donc j'ai une tonne de modifs à inscrire... Demain, c’est la fameuse étape marathon... ce qui veut dire que le soir, lorsque nous arriverons au bivouac, nous serons parfaitement seuls, sans assistance... Je me mettrai au service du Team puisque je passerai ma roue arrière à Frans (qui ne sera sans doute pas trop usée !) et le lendemain je roulerai sans peine avec la roue de Frans”.


#82 , Vincent GUINDANI(FRA) YAMAHA YZR
Vincent s’était dit qu’il fallait remonter sur cette étape pour partir un peu mieux le lendemain, c’est chose faite.
Il réussit à finir cette spéciale 31 ème place malgré le fesh fesh et remonte au général 26.
Aujourd’hui c’est le passage au Pérou avec un réveil dans la nuit pour enchainer les 171 kms de liaison et les 534 kms de spéciale dans les dunes et une première inédite au Dakar en Argentine Pas d’assistance mécanique ce soir pour les motards!!!!!


#95 , Jean-Claude MAZET (FRA) KTM RALLY-REPLICA
Abandon sur la 9ème étape.
De Nathalie Mazet : Voici les dernières nouvelles : Jc est toujours en observation à l'hôpital.Il souffre moralement et physiquement. Je pense que demain il va demander un rapatriement sanitaire mais les médecins chiliens non pas donné leur accord.

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#87 , ChristopheMEILLAT (FRA) KAWASAKI KLX450R
Une spéciale idilique, le long de la côte pacifique d'abord, puis un peu plus à l'intérieur des terres pour rejoindre le départ du secteur chronométré long de 377 kms.
Plusieurs concurents ont fait fausse route au kilométre 238 de la spéciale et fait route plein nord au lieu de se diriger au Nord Est. Heureusement Christophe ne faisait pas parti du lot.
Il a souffert avec les cailloux et le vent. Il a également fait une chute en avant pas de mal mais beaucoup de difficultés pour relever sa moto à cause de son épaule et de son poigné.
Pour le classement encore provisoir à cette heure : Classement virtuel 70 Général WPS 64- Etape 73 Je reviens des l'arrivé des derniers pilotes.


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#40 , Mathieu SERRADORI (FRA) KTM
Séance de surf
De bon matin, les sensations saisissent les pilotes avec encore plus d’intensité. C’est justement en début de spéciale qu’ils seront bouleversés par un point de vue spectaculaire, mêlant sable et vagues, et se prolongeant sur plusieurs kilomètres. La thématique reste ensuite valable, puisque les dunes qui s’étendent sur une centaine de kilomètres pourront être surfées par les experts les plus à l’aise. En revanche, la zone délicate de fesh-fesh à aff ronter en fin de spéciale ramènera tout le monde aux dures réalités du rallye-raid.


CLASSEMENTS

Redirigé par Owaka Communication

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