[Video] L’Africa Eco Race : Etape 8 dans le sable !!

Africa Eco Race Rallye-Raid

Lors du briefing de cette 8ème étape sous forme de boucle autour d’Akjoujt, René METGE avait très lourdement insisté sur l’importance de prendre les bons caps tout au long de cette journée. Si certains ont respecté à la lettre les consignes du Directeur sportif du SONANGOL AFRICA ECO RACE, d’autres n’ont pas tenu compte du conseil et ils sont toujours dans les dunes.


Récapitulatif de l’ETAPE 8 en image


Comme toujours, René METGE a tenu à apporter une explication à cette journée de galère dans les sables mauritaniens :
« J’avais annoncé cette journée comme copieuse et j’avais surtout insisté sur l’importance des caps. En fait, ce que je pensais compliqué est passé comme une lettre à la poste et ce que je pensais facile est devenu très compliqué. Le plus gros des problèmes est venu d’une erreur de cap après le CP 3, juste avant la passe. Les concurrents devaient prendre un cap 11° et ils ont tiré tout droit dans un cordon de dunes infranchissables. Certains ont fait 5 kilomètres avant de s’apercevoir de leur erreur. J’ai donc posé mon hélico à l’endroit où ils devaient passer et je suis allé en rechercher à pied. Ceux qui étaient les moins avancés ont pu faire demi tour mais d’autres sont en panne d’embrayage et ils ne sont pas rentrés avant un bon moment. Le classement général risque d’être bien chamboulé ! »
Effectivement, il y aura forcément quelques bouleversements car à 20h00, 14 autos et camions et 4 motos, dont certains bien classés sur quatre roues, n’avaient toujours pas passé la ligne d’arrivée installée au bivouac.


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Moto : THEURETZBACHER aime le sable

Une chose est sûre, le SONANGOL AFRICA ECO RACE est une course qui permet à des talents d’éclore au grand jour. La preuve en est faite avec la 3ème victoire d’étape de l’Autrichien Robert THEURETZBACHER, mais aussi avec ses deux poursuivants immédiats que sont les Belges Gwen BACKX, 2ème à 7’17’’et Joris VAN DYCK, 3ème à 12’57’’. Derrière ce trio de nouveaux venus dans la discipline, Harite GABARI a encore serré les dents pour finir 4ème à 14’14’’ devant Michaël PISANO à 20’25’’. Dominique ROBIN concède encore un peu plus de 13 minutes à son jeune adversaire alors que Norbert DUBOIS voit tout espoir de podium s’envoler en terminant à 2h18’08’’. Au général, PISANO possède désormais 42’27’’ sur ROBIN et 1h11’50’ sur VAN DYCK.

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La neuvième étape entre Akjoujt et Toueila, longue de 309 km dont 289 km de spéciale, constituera le troisième et dernier volet de la bataille des sables mauritaniens. Ils pourraient bien y avoir encore des surprises !

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Auto : Et de quatre pour SABATIER

Dans ce contexte quelque peu compliqué, certains ont profité de la situation pour revenir sur le devant de la scène, à l’image de Jean Antoine SABATIER qui, malgré un ensablement d’une vingtaine de minutes, s’est adjugé sa quatrième victoire de spéciale depuis le départ de ce SONANGOL AFRICA ECO RACE 2014.
Le Français s’impose avec 1’42’’ d’avance sur Stéphane HENRARD qui s’en voulait à l’arrivée : « Nous avons roulé une bonne partie de la journée avec Jean Louis SCHLESSER que nous avions rattrapé. Nous n’avons eu aucun problème, ni d’ensablement, ni de navigation. Lorsque Jean Louis s’est posé, nous avons réussi à passer et j’ai ensuite roulé sur un rythme tranquille pour ne pas connaître la même panne de carburant qu’hier. Je pensais d’ailleurs que nous étions devant. La prudence était une erreur de stratégie et je m’en suis rendu compte en voyant arriver SABATIER qui était parti 7 minutes derrière nous. Je suis déçu de terminer encore 2ème. Mais je ne désespère pas de gagner une spéciale d’ici la fin de la course».


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La 3ème place du jour en auto est revenue à un autre pilote belge, en l’occurrence Jacky LOOMANS qui a encore joué les Saint Bernard du désert en sortant Yves FROMONT d’un mauvais pas.
Le pilote du TOYOTA Hilux termine une dizaine de minutes devant Jean Louis SCHLESSER, retardé non seulement par son ensablement mais aussi et surtout par le fait qu’un des vérins de son Buggy SONANGOL est resté bloquer en position basse.


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A noter la 5ème place du Lituanien Gintas PETRUS sur un Desert Warrior et surtout le 6ème temps de Mathieu SERRADORI qui participe à son 2ème rallye sur un « petit » Buggy Predator équipé d’un moteur de seulement 2 Litres.
Au chapitre des grands perdants du jour, on retrouve Balazs SZALAY, contraint à l’abandon sur un problème moteur, Michel TURON BARRERE victime également d’un vérin défectueux qui lui a fait perdre trois heures, Gilles FLORIN engagés dans un mauvais cordon de dunes avant de casser l’embrayage ou encore le Kazakh Kanat SHAGIROV qui pourrait bien passer la nuit dans les dunes.


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Au classement général, Jean Louis SCHLESSER et Thierry MAGNALDI mènent toujours la danse avec 1h10’02’’ devant Jacky LOOMANS et Frits DRIESMANS et 2h42’53’’ devant Stéphane HENRARD et Bruno BARBIER, par ailleurs leaders de la classe Open.


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Camion : Exploit de KOVACS

Après son ensablement gigantesque d’hier, le pilote Hongrois Niklos KOVACS partait en quatrième position dans la catégorie camion. Malgré le manque de vitesse de pointe de son SCANIA qui plafonne à 120 km/h alors que les autres camions prennent 150 km/h, parfaitement navigué par Peter CZEGLEDI, KOVACS a terminé 3ème au scratch auto / camion à 15’45’’ de SABATIER. Surtout, il a relègué le TATRA de Tomas TOMECEK à près de 20 minutes et repris 59’59’’ au MAN d’Elisabete JACINTO. Du coup, 4ème hier, il pointe aujourd’hui en 2ème position du classement camion derrière TOMECEK, 5ème au scratch provisoire auto / camion.


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Crédits photos : Alain ROSSIGNOL, Jorge CUNHA et Thierry SCHARFF


Déserts Aventures.
By Owaka.


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Les participants devront suivre impérativement le tracé GPS donné par l’organisation. Il existe des points de contrôle situés à intervalles réguliers : les deux membres de l’équipe doivent obligatoirement y être contrôlés ensemble.

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