L'enthousiasme de Daniel Jeannot sur Sa 1° Grappe

Graaaap…….Graaaaaaap…….Graaaaaaaap…….A l’issue de ces deux jours nous étions enthousiasmés et l’année prochaine j’espère que toute notre équipe pourra y participer. Encore une fois merci pour ce délicieux week-end, à l’organisation et à tous les bénévoles.

Depuis longtemps nous voulions participer à une classique et cette fois nous avons pris notre courage à deux mains et nous nous somme inscrits en ligne. Sept enduristes habitués aux pierres et aux terrains secs, très cassant pour les machines et les pilotes.

Les semaines passent et le jour du départ arrive. Malheureusement deux d’ entre nous ne peuvent prendre le départ : blessures au cours d’entrainements. Enfin nous voilà partis ainsi que l’assistance obligatoire dans ce type de course.



Arrivés dans l’après midi sous le soleil, nos cœurs sont remplis de joie et d’espérance. Vu le paysage qui nous a conduit à Bergerac, nous allons nous régaler. Petite inscription un peu longuette et passage technique des machines. Rencontre avec des pilotes qui n’ont pas hésité à venir de Belgique. Nous qui pensions venir de loin en laissant notre région ensoleillée du var….
Après un bon repas et une bonne nuit nous serons prêts pour la course.
La météo l’avait prévue, il a plu et il pleut encore à 8h40 heure du départ. Mais en tant qu’enduriste averti, les vêtements de pluie sont là. Après 3 km sous la pluie et les quelques 500 pilotes devant nous avons compris que la boue allait être de la partie. C’est un peu plus tard que j’ai compris que cela allait être supeeeeer. A fond dans les chemins, les trous et les flaques d’eau, les appuis dans les virages des petits chemins le doublement des pilotes qui avaient l’air de ramer pour certains. Que du bonheur !!
Oh bien sûr il y a eu quelques galères, la côte avant le CP 1 et celle après mais bon… sans difficultés ce ne serait pas drôle. Et puis ça permet de faire connaissance et même de rencontrer un enduriste de notre région.
Au repas du midi était vraiment complet et bon (même le vin n’avait pas été oublié, il faut dire que c’est la région…). Il nous a permis de nous requinquer il pleut encore mais ce n’est pas grave on est là pour ça.




Les chemins sont tellement beaux, nous traversons des hameaux où les maisons sont si différentes des nôtres que nous aurions presque envie de nous arrêter pour les visiter et s’attarder avec les habitants qui nous font de grands signes auxquels nous essayons de répondre mais pilotage oblige, il faut tenir le guidon !
Les kms passent et on ne s’en lasse pas, pas de pierres, pas de franchissements impossibles. Les spéciales dessinées à souhait, l’adhérence sous la pluie, il faudra revoir ça.
Malheureusement pour moi environ 50 kms avant l’arrivée du samedi, je roule sur une vilaine branche qui me tape le pied par en dessous me fait très mal. Sans même m’arrêter je continue jusqu’à l’arrivée. Les deux dernières spéciales sont trop dures pour mon pied et c’est dommage car cette spéciale en ligne sur le terrain de cross quel pied !! (Oui, il fallait que je le dise).

Arrivés à Montignac vers 18 h nous avons suivi le règlement à la lettre et nous avons décidé de laver nos motos. Quelle idée, trois heures d’attente ! C’était tellement long que certains ont voulu les nettoyer en les faisant passer dans le lavage automatique pour voiture. Oh la rigolade !!!! J’en ai même fait une vidéo ! Le pire était que lorsque nous avons rentré nos motos au parc fermé, seulement la moitié des motos avaient été lavées ! On dirait qu’il y a eu un bug dans l’organisation, non ?
En tout cas pour moi la course était terminée, j’ai pu passer au staff médical le lendemain (super l’idée du staff !) qui m’a donné les soins qu’il fallait. Merci encore à l’équipe.



Mes coéquipiers sont eux repartis le lendemain, sans la pluie de la veille et sur des chemins tendres à souhait. Ils m’ont raconté les parcours des spéciales et les magnifiques paysages où se sont succédés les belles maisons en pierre et les châteaux qui font rêver. Ils m’ont également parlé du succulent repas de midi et cette fois ci ils ont osé taquiner la bouteille de rouge, mais avec modération bien sûr !
Ce qui nous a frappé c’est que ni après la première journée, ni après la seconde nous n’avons eu de courbatures, malgré les 440 km de chemins.
A l’issue de ces deux jours nous étions enthousiasmés et l’année prochaine j’espère que toute notre équipe pourra y participer. Encore une fois merci pour ce délicieux week-end, à l’organisation et à tous les bénévoles.

Daniel JEANNOT