La Grappe de Thomas Gateau "Que du plaisir"

Je retiendrais de cette Grappe beaucoup de choses, de bons moments passés avec ma famille, de beaux paysages, de belles spéciales, une organisation au top, avec des bénévoles géniaux, des gens sur le bord des routes enthousiastes, accueillants… De bons progrès au niveau du pilotage. Un grand merci à toute l’organisation pour ce coup de moto entre amis !!!

Bonjour,
Je me présente, Thomas, 17 ans, j’effectuais mon premier enduro à cette 25ème Grappe, cadeau d’anniversaire de mes parents.
Je vais vous raconter mon extraordinaire aventure qu’est cette course, si réputée et demandée…

Vendredi, 10h00 :

Départ de Paris après les deux heures de cours les plus longues que j’ai connus, je suis impatient quant à l’idée d’être dans le Périgord, mais c’est après plus de 6h de route que nous arrivons enfin mes parents et moi à destination. Sur place mon oncle, m’attend pour que nous passions nos motos au contrôle technique, c’est donc non sans fierté que je passe mon petit 125 husqvarna. C’est alors que vers 18h, mon oncle et Franck, (ami qui participera lui aussi à sa première course à la Grappe et avec qui nous ferons toutes les liaisons en partageant nos nombreuses galères), nous allons placé nos motos au parc fermé.



En route pour le gîte, là toute l’équipe composée de 12 pilotes et réunie pour un bon repas, histoire d’être en forme pour le lendemain, très vite l’heure d’aller dormir arrive, hop, on ne traîne pas demain une grosse journée nous attends !!!

Samedi, 6h30 :

Réveil de bonne heure, le sommeil aura été mouvementé tant je me fais impatient de pouvoir enfin prendre le départ. Etant le numéro 625, je suis destiné à partir dans les derniers… C’est donc vers 10h que mes coéquipiers et moi nous nous retrouvons sur le podium de départ, là le speaker évoque nos noms, quel moment !! Et voilà, nous nous engageons dans les rues de Bergerac, les passants nous salues… Et aux abords du premier bout de chemin, la pression monte, en effet, les 600 pilotes passés avant nous ont complètement labouré le terrain, n’ayant jamais roulé dans de telles conditions, les premiers tours de roues furent quelques peu prudents. Après 20 minutes, et déjà quelques chutes pour mon coéquipier Franck, nous arrivons sur les lieux de la première spéciale, là nous découvrons un véritable champs de bataille, VIDE, les bénévoles rangent déjà tout et je commence à me dire que nous sommes drôlement en retard et que tout les concurrents sont déjà passés, mais les paroles du bénévoles m’ont rassuré, en effet celui-ci m’annonce que la spéciale est annulée, un peu déçu sur le coup, on m’apprendra ensuite que cette spéciale n’était en fait qu’un énorme bourbier, content d’y avoir échappé !!



C’est alors que nous arrivons au premier ravitaillement couverts de boue, mais pour ma part le sourire aux lèvres, le temps de faire le plein, de grignoter un bout, de boire beaucoup, et nous voilà repartis pour une très longue liaison, qui me paraît alors interminable, ponctuée par de nombreuses chutes, et premier problèmes mécanique pour mon oncle, en effet après avoir aider Franck à enlever sa moto des barbelés (il s’est découvert une passion pour les barbelés ce week-end, les goûtant plusieurs fois mais jamais sans se faire mal, OUF...), la sienne ne redémarrera plus, nous le laissons donc se débrouiller seul, et prenons de l’avance, il n’aura pas de mal à nous rejoindre tant il est à l’aise dans l’exercice du pilotage sur le gras.
C’est alors sur les coups de midi que nous arrivons à la spéciale 2, et donc la première de la journée, et la première tout court pour moi. Je m’élance alors prudemment au départ, mais en accélérant peu à peu, doublant par la suite deux pilotes, dans la petite difficulté de cette spéciale, j’arriverais à me faufilé entre les pilotes, je boucle alors cette première spéciale en 12min14.




En route pour la spéciale 3, nous avons rattrapés une partie de la meute des pilotes, nous ne sommes plus seul à rouler maintenant, cette deuxième spéciale aura été ponctuée de deux chutes, dont une dans le dernier virage, mais encore une fois j’aurais réussi à doubler deux ou trois pilotes.
Nous sommes désormais en route pour le CH 2 où nous attends notre repas, on mange en vitesse, et nous repartons de suite pour essayer de ne pas être trop en retard, sur le reste de la meute.
Et c’est ainsi que nous partons pour la spéciale 4, liaison très agréable à moitié sous le soleil, ou du moins au sec, avec de belles difficultés, malgré mon manque d’expérience j’arriverai a bout des difficultés à chaque fois du premier coup…
La spéciale 4 est à mon goût la plus belle de toute la Grappe, 10 kilomètres de pur bonheur, de montées, de descentes, de pif paf le tout entre les arbres… Que du bonheur en résumé !! Mon temps lui est dérisoire, mais pas le plus mauvais, 18min tout de même.
Nous nous dirigeons maintenant vers la dernière spéciale du Samedi, avec une liaison vraiment agréable, sous le soleil, et là nous découvrons alors le terrain de cross, la grille de départ. Je me place alors derrière la grille à côté mon oncle qui prendra le meilleur départ et gagnera dans notre série, pour ma part, je fût plutôt prudent tout en amusant, et finissant 13ème sur 17 de ma série.
Me voilà en train d’aider un pilote en panne d’essence, le tirant, sur le retour à Montignac, la première journée est déjà finie, le temps passe bien trop vite…
Le retour au gîtes fut long, et ce n’est que vers 21h30 que nous arrivons sur place, un repas et au lit, demain on part dans le sens inverse, donc les premiers, avec une heure de route pour se rendre à Montignac, la nuit va être courte…

Dimanche, 6h00 :

Réveil difficile, mais plutôt en forme, sans trop de courbatures, un bon petit dèj et nous voilà partis pour Montignac, et c’est en retard que nous arriverons, au départ, bref départ sous le soleil, mon grand sourire sous le casque, c’est comme cela que cette deuxième journée débuta, et très vite la première difficulté se dressa devant nous, avec la montée de François, une chance, étant dans les premiers à passés, le champs est libre, et c’est en deux essais que je réussirais à “gravir“ cette montée plutôt impressionnante d’en bas, (il avait de suite moins le sourire sous son casque).
La première spéciale, l’extrême de Tursac, était la spéciale que j’appréhendais le plus…
Dans la file d’attente devant la cellule, la pression monte, le monde sur la spéciale y est sûrement pour quelque chose, arrive mon tour, je m’élance alors, et là, la peur disparaît, le public m’encourage, les bénévoles m’aident, et je finis alors cette spéciale, soulagée de l’avoir passée !!
Nous repartons donc en direction de la spéciale 7, qui m’a vraiment plu et où j’ai pris énormément de plaisir à rouler, doublés par mon oncle, qui signera le meilleur temps provisoire, et qui se fera interpellé par le speaker à la sortie de la spéciale. Bémol, au moment de démarrer, je cherche mon kick malheureusement dans le vide, celui-ci c’était fais la male durant la spéciale, c’est à la poussette que je démarrerais maintenant ma moto, n’ayant plus droit à l’erreur dans les parties techniques, la peur de calé me suivra jusqu'à la fin de la journée.




S’en suit une liaison d’une petite heure, pour arriver à cette spéciale où, en haut d’une montée je calerais, la moto à moitié sur ma tête je réussirais à la portée pour redescendre et redémarrer aussitôt, je réussirais à éviter les bouchons, passant les pneus facilement à ma grande surprise , et je ferais alors mon meilleur temps de toutes les spéciales, en faisant le 230ème.
Nous arrivons ensuite au repas, sous la serre à Lalinde.
Plus tard, le ventre plein, nous arrivons au dévers de Jeannot où je réussirais à passé sans calé, heureusement d’ailleurs !!
La spéciale 9 aura été dure pour moi, en effet, ma bougie fera des siennes, et ma moto n’arrêtera pas de ratatouiller, malgré cela je pris plaisir à rouler, je changerais à la fin de la spéciale ma bougie, pour pouvoir finir ma journée tranquillement, et surtout faire la dernière spéciale, où au départ le stress était là mais au final encore une fois que du bonheur, en y allant doucement pour ne pas se blesser, et finir cette Grappe dans la joie.

Je retiendrais de cette Grappe beaucoup de choses, de bons moments passés avec ma famille, de beaux paysages, de belles spéciales, une organisation au top, avec des bénévoles géniaux, des gens sur le bord des routes enthousiastes, accueillants…

De bons progrès au niveau du pilotage.

Un grand merci à toute l’organisation pour ce coup de moto entre amis !!!

Et je l’espère à l’année prochaine !!!
Encore MERCI à tous !!

Thomas