Un magnifique reportage Namibien de Ride of World

L'image suivante est là juste pour alimenter les fantasmes de mes collègues de travail...

De jour comme de nuit on en prend plein les yeux.

Les grands espaces sont partout...

Le désert n'en finit pas, mais on se régale!

Avec la chaleur que l'on retrouve...

... on commence aussi à apercevoir des mirages...

Bref on s'est régalés!


... et puis le bleu du mirage s'intensifie... Où donc va plonger cette ligne droite?

Le désert nous mène tout droit dans l'Océan Atlantique, sans aucune transition!

... et le soleil se lever de l'autre...

... en étant assis au sommet de la dune...

La descente sera plus rapide que la montée...

... pour décrocher un bouquet d'arbre pour ma 'Belle blonde.

... tout en se laissant envahir par l'atmosphère...

Loïc: Avec seulement 2.5 habitants par km2 la Namibie est le pays le moins peuplé d'Afrique. J'imaginais donc que la Namibie est un immense désert... mais non, la Namibie c'est DES déserts. Car on a découvert un pays certes désertique mais pas monotone du tout. La variété de paysages, de reliefs, de formations rocheuses nous a offert un spectacle enthousiasmant.

Ajouté à cela le fait que très peu de routes sont goudronnées on se sent vraiment faisant partie du paysage et on se régale.

Oh, point de petites routes tortueuses. Ça ressemble plutôt (comme le chien de Mickey) à de longues lignes droites recouvertes d'un lit de graviers ou de sable.

On a une petite pensée pour les balades du moto club où lorsqu'un pilote repère des gravillons qui empiètent sur le goudron il l'indique aux suivants pour qu'ils fassent attention. Ici les gravillons il y en a sur 6 m de large et des centaines de kilomètres de long. Ça n'empêche pas d'avoir une vitesse de croisière de 80km/h tout en étant le plus relax possible au guidon (c'est ça le secret).

Enfin parfois quand les gravillons sont un peu gros ça se corse un peu quand même ...

Il faut faire attention aux pachydermes qui peuvent traverser sans prévenir

Les pistes étant généralement faciles et roulantes je prends même le temps de regarder le paysage en roulant ce qui n'était pas vraiment le cas au Kenya pour moi.

Aurel: Les pistes sont très roulantes, c'est presque des routes goudronnées. On peut rouler à 100km/h en regardant le paysage et les animaux sans le moindre effort. Bref ça se traverse tout seul la Namibie et c'est un régal pour la moto tout-terrain.

On descend plein Sud le long de la Skeleton coast, ce désert de sable qui traverse le pays entre l'océan et le désert de pierres.

Au Nord vers Swakopmund les paysages sont plutôt de type savane avec un peu de végétation.

A mesure que l'on descend vers le Sud vers Sesriem, Betta, Luderitz, les paysages deviennent plus arides.

Loïc: Autant en Afrique centrale où que l'on s'arrête on avait de la visite, autant là il faut vraiment chercher pour trouver âme qui vive.

Aurel: Ici les villages comptent rarement plus d'une centaine d'habitants. C'est souvent quelques grandes fermes, une épicerie et une station-service. Le calme règne, on dirait qu'ici le temps s'écoule plus lentement. Tout comme j'appréciais l'agitation des villes africaines que l'on a pu voir avant, j'apprécie la tranquillité que l'on trouve ici.

Loïc: Ces pistes nous apportent leur lot de poussière et on prend nos distances pour rouler.

Du coup on apprécie d'autant plus les cascades ou rivières pour une bonne douche naturelle.

Aurel: Malgré que le pays soit couvert en grande partie par des déserts on trouve ici des sortes de petites oasis. Des rivières qui s'écoulent entre les montagnes et les rochers pour venir irriguer quelques champs et permettre aux animaux et aux hommes de survivre dans ce milieu aride.

Loïc: L'image suivante est là juste pour alimenter les fantasmes de mes collègues de travail...

De jour comme de nuit on en prend plein les yeux.

Les grands espaces sont partout...

Le désert n'en finit pas, mais on se régale!

Avec la chaleur que l'on retrouve...

... on commence aussi à apercevoir des mirages...

... et puis le bleu du mirage s'intensifie... Où donc va plonger cette ligne droite?

Le désert nous mène tout droit dans l'Océan Atlantique, sans aucune transition!

Aurel: La Skeleton coast est coupée en de rares endroits par un bras de piste ou de bitume qui s'avance jusqu'à l'océan. Autrement il serait quasi impossible avec nos motos de traverser ce désert de sable. Je crois que même peu de 4x4 s'y aventurent!

Loïc: Voilà qui génère à nouveau un bon sentiment d'accomplissement.

Aurel: Nous voici à Swakopmund sur l'Océan Atlantique. On n'a pas encore traversé l'Afrique du Nord au Sud mais on l'a traversée d'Est en Ouest d'un océan à l'autre. D'ailleurs dans quelques semaines on arrivera à la pointe Sud de l'Afrique là où ces deux océans se rejoignent.

Loïc: Du coup une certaine euphorie me gagne! On en profite d'être sur un sable très porteur pour faire les zouaves.

Enfin à force de coups d'accélérateurs le sable n'est pas toujours aussi porteur que ça...

Pourtant c'est de bons pneus nos Continental TKC80!

Aurel: Swakopmund c'est la première ville qui ne semble pas africaine. Et pourtant elle l'est. Mais c'est différent de tout ce que l'on a pu voir jusqu'ici. On dirait l'Europe, on dirait l'Allemagne ou la Hollande. De grandes rues propres, des immeubles de style bavarois aux couleurs éclatantes, des magasins de vêtements, d'informatique, des librairies, des cinémas. Et aussi une chose dont j'avais perdu l'habitude, plus de blancs que de noirs. C'est bête à dire mais après 4 mois au milieu de gens noirs je ne vois plus la couleur de peau, j'oublie qu'on est deux blancs au milieu de noirs. Et tout d'un coup cette réalité me revient à l'esprit. Ce n'est plus l'Afrique noire, ça ressemble plus à l'Afrique "Coloniale" (je ne sais pas comment la nommer autrement). Ce n'est pas mieux ou moins bien, c'est différent, c'est un autre visage de l'Afrique que je découvre.

Loïc: Après ce petit défouloir et cette pause à Swakopmund on reprend avec joie les pistes le long de la côte puis à l'intérieur des terres pour de nouveaux déserts...

Le but cette fois est de s'enfoncer dans le désert de sable... et on se sera pas déçus.

Nous voilà en pleine nuit crapahuter sur une haute dune.

Aurel: A Sesriem nous voilà aux portes de la Skeleton Coast une fois de plus. Mais cette fois-ci la piste ne va pas jusqu'à l'océan. Il reste 40 km de dunes infranchissables entre nous et l'océan. C'est un endroit réputé pour ses levers et couchers de soleil. Seul hic, l'accès à la route/piste qui serpente au milieu de ces dunes est restreint, c'est un parc national. Et l'an dernier un groupe de motards a saccagé les dunes en venant "jouer" ici... Du coup désormais les motos sont interdites! Il nous faut louer un 4x4 (avec chauffeur/guide...) pour aller marcher dans le sable.

Loïc: Rien de tel que regarder la lune se coucher d'un côté...

... et le soleil se lever de l'autre...

... en étant assis au sommet de la dune...

La descente sera plus rapide que la montée...

... pour décrocher un bouquet d'arbre pour ma 'Belle blonde.

L'étape suivante c'est le désert de la mort. C'est un cul-de-sac de rivière qui se remplit lorsque les saisons des pluies sont abondantes.

Aurel: En hiver, malgré les apparences, c'est presque inondé ici! Au bout de la piste qui serpente entre les dunes on trouve deux "lacs". Celui de droite continue de se remplir d'eau chaque année alors que celui de gauche n'est plus qu'un endroit aride et asséché.

Loïc: Une atmosphère étrange et graphique qui m'a complètement emballée!

Aurel: Toujours en roulant plein Sud on décide d'aller faire une dernière halte sur la côte namibienne à Luderitz. Comme partout ailleurs de longues pistes nous y mènent.

Loïc: Jusqu'à ce qu'un malotru tente de nous barrer la route!

Aurel: Un beau cobra Africain qui ne me quittera pas du regard pendant que je le prends en photo, je crois que lui il n'aime pas trop les motos!

Loïc: Quelle arrogance!

On se séparera toutefois en bons amis, chacun sur sa route.

N'ayant toujours pas rencontré le sorcier Benchaoui je me demande si le serpent ne m'a pas porté la poisse car peu de kilomètres plus tard la moto perd toute sa puissance et cale souvent. Ça ressemble à un filtre à essence encrassé. On raccourcit donc l'étape et on plante la tente dans un camping à côté d'une station service pour un brin de mécanique (le filtre à essence est à l'intérieur de la pompe elle-même à l'intérieur du réservoir).

Mais on n'est pas à la fin de nos surprises car sur la route de notre station service de drôles d'oiseaux bruyants tournent et se posent: 3 autogires en provenance d'Afrique du Sud viennent par les airs pour faire le plein à la station!

Aurel: Petite pensée pour Lionel à ce moment là, je sais que ça lui aurait plu de voir ça

Loïc: Non finalement à bien y regarder on préfère quand même la moto! On reprend donc la route vers Ludevitz et les derniers km de route sont très très ventés...

Un gros vent de sable qui nettoiera tout un côté de la moto en profondeur.

Aurel: Luderitz c'est 250 jours par an avec du vent à plus de 100km/h. Comme c'est au milieu d'un désert de sable c'est tempête de sable 250 jours par an... Mais qu'est ce qui a bien pu pousser les gens à venir s'installer ici? Des diamants! Au milieu du siècle par les nuits de pleine lune on trouvait ici des diamants qui brillaient à même le sol. Des Allemands sont venus faire fortune ici. Et ils ont fait fortune! A tel point que quand il n'y a plus eu de diamants ils sont juste repartis en laissant tout derrière eux à la merci du vent et du sable.

On recherche la présence de fantômes...

Mais on trouve surtout du sable porté par le vent...

On profite quand même des infrastructures locales pour un petit bain ...

... tout en se laissant envahir par l'atmosphère...

Et on signe notre passage pour quelques heures au fond de l'ancienne piscine...

Aurel: A l'époque où cette mine à ciel ouvert a connu ses heures de gloire on vivait ici, au milieu de rien, aussi bien qu'à Berlin. Vu les fortunes colossales amassées ici on importait tout. Des vêtements de Berlin, du Champagne de Paris, du Caviar de Moscou. On importait même l'eau douce à tel point qu'un litre d'eau coûtait plus cher qu'un litre de bière!

Luderitz c'est aussi un village moderne au bord de l'océan.

Loïc: Le vent est partout et il faut lutter!

Mais le décor et la lumière valent le déplacement.

... et on reprend les pistes (on ne s'en lasse pas!) vers les montagnes au Sud du pays.

Aurel: Notre dernière étape namibienne se fait à Kotzehoop, un village à la frontière avec l'Afrique du Sud. Pour ma part la Namibie est le pays qui jusqu'ici m'a le plus emballé. J'ai toujours adoré les grands espaces. Et on a eu l'occasion de voir un aperçu de l'Afrique traditionnelle. Dans bien d'autres endroits c'est devenu l'Afrique Made In China où peu a peu les traditions sont grignotées par le mode de vie occidental...

Bref on s'est régalés!

Maintenant c'est l'Afrique du Sud qui nous attend. A part la Coupe du Monde de football on en connait quoi de l'Afrique du Sud. Pas grand chose à part ce qu'on en voit dans les médias, Apartheid, crime omniprésent, pauvreté... Mais une fois de plus la vision que nous offre les médias de ce pays est bien loin de la réalité et une fois de plus on va en prendre plein les yeux et les Sud-Africains vont nous accueillir à bras ouverts...

Si vous ne voulez pas manquer les prochains articles inscrivez votre e-mail à droite dans la case "Mailing list".

A suivre...

[http://www.ride-the-world.net/wordpress/?lang=fr|LE RECIT EN IMAGE SUR LE SITE RIDE THE WORLD]

À voir aussi... 📝

BikingMan Sri Lanka 2024 c'est maintenant en live sur Owaka ! BikingMan Sri Lanka Live Tracking !

BikingMan Sri Lanka 2024 c'est maintenant en live sur Owaka ! BikingMan Sri Lanka Live Tracking !

BikingMan Sri Lanka, c'est maintenant en live ! Rejoignez les pionniers de la première édition du BikingMan sur l’île que l’on surnomme la perle de l’océan indien ! Le parcours est un trésor avec des routes secondaires asphaltées et des pistes gravel spectaculaires.

Titan Desert 2024 c'est maintenant en live sur Owaka ! SKODA TITAN DESERT MARRUECOS live tracking !

Titan Desert 2024 c'est maintenant en live sur Owaka ! SKODA TITAN DESERT MARRUECOS live tracking !

Titan Desert, c'est maintenant en live ! La Škoda Titan Desert Morocco, bien plus qu'une simple course de VTT, représente une aventure épique en six jours, un défi constant à la fois sur le plan personnel et sportif. C'est une expérience unique qui vous invite à vous surpasser sur votre vélo et à vivre des moments extraordinaires aux côtés d'autres aventuriers intrépides.

Voir toutes les actualités