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Alexandre – El Dakar Paso…

Nous y voilà, la Bolivie !

Les misères commencent dès la frontière. Il faut savoir que comme je l'ai déjà énoncé précédemment, l'économie de l'Argentine va mal et leur monnaie est complètement dévalorisée à l'étranger. Y perdant pas loin de cinquante pourcents de la valeur à échanger, je me suis plutôt arrangé pour arriver à la frontière sans un sous et directement retirer en Bolivie. Seulement voilà, aucun des trois MisterCash de Villazon, la ville frontière, ne fonctionne. Je n'ai plus d'essence et pas de quoi manger ... Mhmm ...

Heureusement, j'ai pu négocier pour repasser à pied en Argentine (les deux villes frontières sont collées et je n'avais vraiment pas envie de refaire toutes les démarches administratives deux fois, surtout avec ce douanier extrêmement bourré qui a littéralement pris trois quart d'heure pour entrer mes données dans l'ordinateur, chaque lettre pondérée par un petit shot de rhum (bon allez là j'exagère, chaque phrase disons)), un bidon à la main, et espérant trouver une pompe à essence qui prendrait VISA. Bingo, après cinq cents mètres j'ai mon combustible, je retraverse la frontière à pied et m'en vais pour cent kilomètres vers la prochaine ville où j'ai pu finalement retirer.


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Les paysages sont toujours aussi époustouflants, les gens toujours aussi désagréables (du moins avec les touristes). Je suis le tracé du Dakar. Les boliviens en sont devenus fous. Autocollants sur toutes les voitures, statues dans toutes les villes que le rallye aurait traversé. Un nouveau dieu ! Ca leur est tellement monté à la tête que c'est bien la première fois que je me retrouve à devoir payer pour prendre une piste (qui de plus détruira pas trop mal la moto). Bref. Un peu déçu de voir que la mentalité n'a pas évolué par rapport à ce que j'avais connu il y a deux ans. Les premiers mots de la plupart des gens, y compris des policiers lorsque je cherche un toit et que j'arrive en pleine nuit : "Vous les touristes, vous avez de l'argent. Vous devez investir dans notre pays. Tu ne peux pas rester ici".


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Tout est contaminé pour l'étranger. Même l'essence ici est à la tête du client. Tu n'es pas d'ici toi ? Well tu payes trois fois le prix national. Eh oui, un euro le litre pour nous, trente cinq cents pour les locaux. Cette politique raciste constante dans l'entièreté du pays qui j'imagine vise à économiquement relancer la nation ne me plait guère. De plus, j'ai un peu l'impression que ça les mène au résultat inverse. Soit.


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Malgré ça, j'en prends plein la gueule niveau paysage, et ça c'est plaisant. De plus, contrairement à il y a deux ans, il semble que la saison des pluies soit enfin terminée ! Je mange deux cents bornes de pistes bornée de lamas et de cactus pour enfin arriver au fameux salar d'Uyuni, la (seconde ?) plus grande mer de sel au monde. Changement également par rapport au précédent voyage : elle est sèche ! Nice, je vais pouvoir camper dessus :)

Arrivé à Uyuni, un premier tour sur le salar me fait entièrement oublier l'austérité des boliviens. Je reviens en ville et tombe par hasard sur Michael et Dave, deux hollandais qui voyagent et font des vidéos un peu extrêmes et à l'américaine, mais pas pour rire (déjà travaillé pour Red Bull). Il se trimballent avec GoPro, drone, caméra professionnelle, reflex, etc. Bref, des petits pros qui sont à peine plus agés que moi. Ils me montrent un peu leurs réalisations, je suis sur le cul et on en convient que tiens, on pourrait aller tourner un truc avec la moto sur le salar. Les détails du tournage et la vidéo paraitront dans un prochain article. Nous nous sommes maintenant séparés et Mike doit encore terminer l'édition ;) Je ne sais toujours pas si je dois la partager, car c'est limite un peu trop la frime :D


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Dave est web designer, j'en profite pour prendre l'un ou l'autre cours, revoir un peu le site web (il devrait enfin fonctionner pour les smartphone !), m'amuser également avec PhotoShop et réviser mes retouches photos. Ce soir, je dors sur le salar !

PS : deux petites perles boliviennes quant aux panneaux routiers



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Rédigé le 05/03/2014 à 08:03


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