La première pour Farrès sur son Aprilia...

Une dure journée pour tous les concurrents de la 13ème édition du Rallye des Pharaons, par des conditions atmosphériques brûlantes et un terrain sur lequel, certains ont transpiré sur des ensablements monstrueux. A moto, l’espagnol Joan Barreda (KTM 690) a remporté la première spéciale longue de 170 km, la seconde de 203 km est revenue à l’Aprilia de Gerard Farrès.

ABU MINGAR – Jamais Joan Barreda n’avait remporté une spéciale en rallye-raid et pour cause, il dispute son premier rallye. Déjà, ce pilote espagnol d’enduro, se fait remarquer et ce, au terme de la 3ème étape du Rallye des Pharaons. Il s’est adjugé le meilleur chrono de l’ES1 sans trop y croire et pourtant… il la savoure avec agrément.

La seconde fut attribuée à Gérard Farrès, espagnol comme Barreda et, il enregistre lui aussi sa première de spéciale dans la discipline. Le collectionneur de succès, « Chaleco » Lopez en super condition se montre très à l’aise au guidon de son Aprilia, sur un terrain aussi complet que varié. Le chilien s’est permis de laisser Marc Coma derrière en s’adjuge le classement « scratch » au cumul des deux secteurs sélectifs. « Chaleco » conserve l’avantage au général et le grossit également au point de le faire rêver à la même victoire que celle remportée au mois d’avril dernier en Tunisie.

Le Catalan par contre, n’a voulu prendre aucun risque, le relief de la piste étant trop peu visible, en particulier dans l’ES2 ! Il lui reste trois étapes pour se racheter et atteindre ses objectifs : victoire et titre.


ILS ONT DIT

Francisco « Chaleco » Lopez (1er au général) : « Les 100 premiers kilomètres de l’ES 1 étaient rapides avant de tomber dans un labyrinthe de pierres noires. Dans la seconde, les dunes étaient très molles et techniques, le hors-piste ensuite s’est montré non seulement rapide mais également dangereux car beaucoup de langues de sable. »

Joan Barreda (vainqueur ES1) : « Je suis très heureux d’avoir signé ma toute première victoire en rallye-raid pour ma première course, même si, le kilométrage n’était pas important. Ensuite, j’ai joué l’ouvreur, saveur à laquelle je n’avais pas encore goûté ! C’était génial. C’est la plus forte sensation de ma vie, je n’avais jamais ressenti un tel bonheur jusqu’ici et même en enduro. Les spéciales étaient très dures et incroyables. »

Gérard Farrès (vainqueur ES2) : « Je ne m’attendais pas à remporter une des deux spéciales du jour. Après ma malchance dans la première étape (problème électrique), cela me réconforte. Demain, je partirai en ouvreur pour la première fois. »


Bureau de Presse JVD