Lopez et Schlesser/Debron imposent leur rythme

Les Pyramides de Giza, au Caire, ont donné le coup d’envoi de la 13ème édition du Rallye des Pharaons, à 8 heures ce matin. Ensuite, les concurrents ne rejoignaient pas comme le voulait la tradition l’oasis de Baharija mais, elle trouvait refuge dans les dunes de El Rammak. A moto, Francisco « Chaleco » Lopez sur Aprilia remporte le secteur sélectif. Jean-Louis Schlesser, a pris le rallye autos en main alors que son rival Eric Vigouroux a connu une grosse galère.

EL RAMMAK – Ni Marc Coma, ni Jakub Przygonski, n’a signé le meilleur chrono dans la première spéciale du Rallye, longue de 366 km, alors qu’ils ont roulé ensemble, la journée durant. C’est Francisco « Chaleco » Lopes, encouragé par sa précédente participation qui accrochait le meilleur temps au guidon de son Aprilia 450. Il a imposé un rythme très élevé au cours de la première journée du rallye.

A l’arrivée à El Rammak, auteur du meilleur temps en 3h 18mn 32s, il précédait Helder Rodriguez de cinq minutes. Une bonne journée particulièrement satisfaisante pour Aprilia, la troisième place revenant à Alessandro Zanotti qui roule avec la nouvelle version « Touareg ». Détaché à 13 minutes de Francisco Lopez, le pilote de San Marino, précède Marek Dabrowski d’une minute. Le pilote Polonais est arrivé dans la roue de Marc Coma après le ravitaillement en essence (CP1), l’espagnol signant la cinquième place devant Gérard Farrès, sept minutes séparent le catalan de « Chaleco »…

Le « top 10 » est complété par le Team Orlen avec dans l’ordre Marek Dabrowki et Jacek Czachor, respectivement 7ème et 8ème. L’allemand Tim Trenker et l’italien Matteo Graziani, celui-ci n’avait plus roulé en Afrique depuis deux ans, clôturent la dizaine.

Pour une découverte égyptienne, l’argentin Marcos Patronelli (Yamaha) remporte la spéciale en quad. Il précède le Qatari Ahmad Alzarouni Atif (Can Am) et le Russe Dimitry Pavlov (Honda), l’actuel leader au Championnat du Monde.

Jean-Louis Schlesser (Buggy Schlesser) a remporté la première étape des Pharaons entre Le Caire et El Rammak. Après un début de course serré avec Eric Vigouroux, celui-ci était victime d’un incident au km 155. En franchissant une marche invisible en raison de la poussière soulevée par le Buggy de Schlesser, ses freins froids n’ont pas répondu aux sollicitations de son pilote. De ce fait, le Trophy Truck s’est couché et c’est Jérôme Pélichet, le vainqueur de l’édition 2009 qui lui portait assistance avec des sangles en le sortant de cette posture inconfortable. L’équipage Vigouroux-Winocq se sont aussitôt mis à l’ouvrage pour remplacer une roue, ils sont rentrés à petite vitesse jusqu’au bivouac avec un triangle tordu et un amortisseur cassé.

Cet incident permet à Maurizio Traglio/Fabian Lurquin du Team Tecnosport, de s’installer à la deuxième place devant un des Toyota du Team AutoBody, composé de Jun Mitsuhashi/Alain Quehennec. Ceux-ci devancent le premier Bowler mené par les Tonetti, Roberto et Nicola.

Aux 5ème et 6ème place, pointent deux équipages égyptiens : Omar Hani/Al Sharif Alkram (Buggy Cotel) et Ahmed El Shamy/Paul Round (Désert Warriors).

Après avoir joué au Bon Samaritain, Jérôme Pélichet et Eugénie Decré terminent 7ème.

Francisco « Chaleco » Lopez (CHI, vainqueur motos) : « La spéciale était rapide et la navigation peu difficile malgré les nombreux changements de direction. Du fait, d’avoir participé à l’édition 2009 des Pharaons, cela m’a certainement avantagé, et la précision du roadbook aussi!»

Marc Coma (ESP, 5ème de la spéciale) : «J’ai vécu la spéciale comme un « warm-up », sans grosse difficulté, excepté dans le hors piste où ce fut plus rude. Je n’ai pas roulé aussi vite que « Chaleco », j’étais absent aux trois dernière éditions des Pharaons. »

Jean-Louis Schlesser (FRA, vainqueur auto) : « C’était une étape sympa. Il fallait avoir les yeux grands ouverts. Eric (Vigouroux) m’a dépassé et nous avons opté pour deux pistes parallèles. De ce fait, je n’ai pas vu son incident. »

Marcos Patronelli (ARG, 1er Quad) : « Je me suis très vite adapté aux pistes égyptiennes. Je les aime déjà. Par contre, je n’étais pas habitué aux températures extérieures. Contrairement aux « Dakar » où le paysage change tous les 200 km, ici je n’ai vu que du sable… Je me suis déjà bien amusé dans ce secteur. »


Bureau de Presse JVD

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