Les étapes du Rallye Dos Soertos vu par Cyril Després

Rally Dos Sertoes Rallye-Raid

Après une bataille très serrée, sur un parcours particulièrement difficile, Cyril Despres (Red Bull KTM) a gagné son second Rally Dos Sertoes devant Felipe Zanol et Dario Julio Souza.

Etape après étape voilà les commentaires de Cyril...

Prologue:


L’objectif du jour était de réussir à aborder le prologue contre les 90 autres compétiteurs dans les meilleures conditions. Ce fut un peu la course pour me rendre sur la ligne de départ après que mon vol pour le Brésil ait été retardé, et malheureusement je n’ai pas eu le temps d’étudier le parcours avant la compétition. Ce manque de préparation s’est retourné contre moi car j’ai perdu mon chemin à un moment sur une piste très poussiéreuse. J’ai fini par rater un virage, ce qui m’a coûté un peu de temps. J’ai été aussi surpris par la chaleur torride et l’humidité sur la course, ce qui m’a beaucoup changé des conditions pluvieuses et complètement différentes du Red Bull Los Andes en Colombie le week end dernier.

Le résultat du prologue m’obligera à partir derrière 20 pilotes lors de la première étape. Mais cela ne m’inquiète pas car même si la spéciale ne fait que 80km de long, cela m’aidera un peu de partir en retrait. Demain, il faudra au moins une heure pour parcourir 30 kilomètres, nous serons vraiment dans des vraies conditions d’enduro.

Nous avons une équipe assez réduite ici au Brésil, rien à voir avec ce que nous avons pour le Dakar. KTM a deux motos officielles inscrites, une pour Joan Pedrero et une pour moi. Joan et moi avons chacun un mécanicien pour travailler sur nos motos. Mon mécanicien habituel, Roland, qui m’a suivi pendant 10 ans s’est blessé juste avant la course, je suis donc venu avec mon jeune mécanicien qui s’occupe de ma moto lorsque je suis à la maison. Il y a aussi avec nous Stefan Huber, qui est le manager de l’équipe et aussi un mécanicien spécialiste des moteurs. A part ces six personnes, il y a aussi quelques brésiliens qui nous aident au niveau logistique. Par logistique j’entends, ceux qui s’occupent de nous trouver toujours quelque chose à manger ou un endroit pour dormir dans le camion à la fin de la journée.

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Etape 1:


Nous nous attendions à une journée compliquée aujourd’hui et c’est exactement ce à quoi nous avons eu droit. Finir 20ème du prologue ne m’a pas aidé, je devais donc partir de Goiania derrière 19 autres pilotes. Cela faisait trois ans que je n’étais pas venu rouler au Brésil et il m’a fallu quelques kilomètres pour reprendre le rythme avec la moto. Mais globalement l’étape s’est bien passée, je me suis bien orienté et la moto a bien marché jusqu’à la fin.

Il y avait énormément de poussière sur la course et à un moment j’ai dépassé un pilote qui était tombé. J’ai entendu dire qu’il s’agissait de Tiago Fantozzi, il s’est cassé le bras et peut être même la jambe. Je déteste voir des gens en mauvaise posture lors d’une étape, et je suis déçu qu’il doive quitter la course si tôt.

J’ai fini l’étape en 1h, 21min et 36 secondes, je m’y attendais au vu de la spéciale courte et technique. Je me suis montré très prudent sur les dépassements, particulièrement après avoir vu la chute de Fantozzi. Si mes années d’expériences m’ont appris quelque chose ce sont bien les risques liés à la course et particulièrement lorsque qu’il y a de la poussière.

Du coup, j’ai ralenti, et je n’ai pas pu aller aussi vite que je l’aurais aimé, j’ai fini l’étape environ six minutes derrière le vainqueur. Je ne suis pas trop inquiet à propos de l’écart car je sais que la course ne s’est pas gagnée aujourd’hui, mais j’aurais pu la perdre en prenant des risques inutiles. Je sais que si je n’en prends pas avant la fin de la course, je n’aurais aucune chance de gagner mais arriver sain et sauf à la fin de l’étape reste toujours mon objectif principal.

L’étape s’est achevée dans la petite ville de Pirénopolis, qui semble être un endroit très populaire au Brésil, et qui attire beaucoup de vacanciers. Nous venons juste d’établir notre camp à proximité d’une petite rivière où j’ai l’intention de sauter pour une rapide baignade. Je suis impatient de dormir afin d’être prêt pour demain matin avec la longue étape jusqu’à Porangatu. Je partirais en 9ème place, il y aura donc de nombreuses opportunités pour dépasser les pilotes partis devant moi.

Etape 2:


Après un départ matinal à 5h45, pour une autre étape difficile, je peux définitivement affirmer que le rally Dos Sertoes n’est pas des vacances d’été pour moi. Même si ce fut un jour difficile, j’ai vraiment apprécié la course où l’on a retrouvé tous les éléments qui font une vraie étape de rallye raid.

Très tôt dans l’étape, nous devions traverser une rivière, et j’ai eu du mal à trouver un passage pour arriver de l’autre côté. J’ai du pousser ma moto durant près de 80 mètres à travers la rivière avec de l’eau jusqu’aux genoux. Après cette traversée j’étais trempé pour le reste de l’étape.

La rivière n’était pas la seule surprise du jour. Suite à un problème de traduction lors du briefing du directeur de course la veille, j’ai compris qu’il y aurait une alternance de virages gauche, droite sur un terrain plat dans une plantation de canne à sucre. En réalité, je me suis rendu compte en arrivant sur le terrain qu’il fallait prendre des virages serrés non pas sur un terrain plat, mais sur le flanc d’une montagne.

Je montais, tournais à 90 degrés vers la gauche, redescendais, avant de retourner à droite à 90 degrés pour remonter… Montée, gauche, descente, droite, gauche, montée, j’ai tourné plus d’une heure dans ces montagnes. Maitriser ma moto durant cette section a été l’équivalent d’une journée au gymnase. Ce soir je serai plus attentif au briefing, c’est sur !

Globalement j’ai évité la poussière aujourd’hui et j’ai réussi à bien doubler en freinant tard et en accélérant tôt. Les deux premières journées n’étaient pas forcément adaptées à ma grosse moto, mais demain nous aurons droit à de plus grands espaces, et j’essaierai de reprendre du temps sur le leader de la course. Après deux jours de course, je me sens de mieux en mieux sur la moto et je vais essayer d’en profiter un maximum.

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Etape 3


Une nouvelle journée au Paradis ! Je n’avais jamais vu autant de palmiers, Gurupi est une sorte de Paradis pour moi et les autres pilotes ici au Brésil.

Aujourd’hui, c’était une étape vraiment difficile notamment à cause de la chaleur et de la sècheresse. Je m’arrêtais chaque fois que je le pouvais pour boire. Le reste de la journée a été consacré à rattraper du temps sur les pilotes devant moi. La concurrence est acharnée, mais je m’y attendais. Chaque fois que je vais courir autour du monde je tombe toujours sur des gars qui ont passé une année à s’entrainer pour un événement spécifique. Ils ont l’avantage de connaître la course et le terrain.

Aujourd’hui, c’était une autre journée avec un terrain peu adapté à ma « grosse » moto de désert. Les pilotes devant moi ont tous des motos plus légères, plus performantes dans les spéciales étroites et techniques que nous avons eu jusqu’ici. En discutant avec mon coéquipier à l’arrivée de l’étape, nous étions tout les deux impressionnés de voir comment les deux premiers pilotes gèrent la course. Nous disions aussi que sur cette course il y avait le double, voire le triple de virages serrés en une journée que sur le Dakar.

Malgré avoir poussé autant que possible, à la moitié de l’étape lors du ravitaillement, je n’étais toujours pas dans le rythme. A la fin de l’étape j’avais réussi à reprendre quelques secondes aux leaders. Je pense que leurs motos légères et avec des pneus de motocross les ont aidé au début de l’étape mais ensuite mes pneus de désert, plus stable, m’ont aidé à revenir dans la course.

Mon équipe sait à quel point je me donne ici, ils l’ont constaté en voyant mes bottes qui tombaient en lambeaux à force de sortir le pied dans les virages serrés pour conserver la vitesse et la traction.

Je sais que je dois rester au contact des leaders jusqu’à ce que nous arrivions dans le désert car je pense que je pourrais les remonter et les passer. Malheureusement nous n’entrerons pas dans le désert avant une autre étape technique prévue demain.

Etape 4:


J’ai continué à me battre pour me rapprocher de la tête aujourd’hui. L’étape s’est bien passée et je suis toujours au contact des leaders. C’était l’étape la plus rapide du Rallye aujourd’hui et je pense que j’aurais pu la gagner avec un peu plus de chance.

Lors de la spéciale je suis arrivé à un endroit avec des quantités de vaches, elles étaient partout, il y en avait à chaque virage. Pour les éviter, j’ai pris une route différente, mais je me suis perdu, ce qui m’a obligé à faire demi-tour. Je me suis remis dans le droit chemin pour revenir là où il y avait plein de vaches. Tout cela m’a fait perdre un peu de temps.

En voyant toutes ces vaches, cela m’a rappelé le barbecue surprise mis en place par les organisateurs pour les participants au camp l’autre soir. La viande était incroyablement bonne et j’ai gouté tout ce qu’ils ont mis sur le feu. Ce barbecue m’a encore plus déterminé à attaquer !

Je suis chaque jour impressionné par les autres pilotes contre qui je cours ici au Brésil. Je pense que demain sera une belle opportunité pour moi de prendre la tête. Les deux prochaines journées seront une étape marathon, ce qui signifie qu’aucun des pilotes ne pourra toucher à sa moto demain soir. Nous avons étudié mon équipe comment préparer la moto pour faire 700km sur deux jours.

Nous entrons maintenant dans la seconde partie du Rallye Dos Sertoes et je m’attends à trouver quelques espaces plus ouverts. Nous allons aussi traverser quelques sections de sable qui sera un gros avantage pour moi et ma moto de désert.

J’ai perdu un temps précieux lors des quatre premiers jours avec les étapes très techniques. Il n’a pas été facile de garder le rythme des leaders et des petits problèmes quotidiens ont rendu le travail encore plus difficile. Je compte sur ces deux jours et l’étape marathon pour me replacer au général.

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Etape 5:


Après avoir parcouru 1000km en deux jours, je suis simplement collé à mon pantalon avec les 38 degrés à l’ombre qu’il fait ici. J’ai sué comme si j’étais en enfer, mais je suis heureux de dire que je suis maintenant en tête du rallye Dos Sertoes.

Cette course commence vraiment à ressembler à un rallye après la distance que nous avons parcouru ces deux derniers jours. Les choses ont commencé à être plus difficiles avec l’étape marathon se déroulant justement ces deux derniers jours. Cela signifie que la nuit dernière nous n’avions pas le droit de toucher à nos motos. Heureusement ma KTM est une moto très solide et fiable, et nous avons pu effectuer de nombreux kilomètres sans aucun problème sérieux.

J’ai décidé de donner tout ce que j’avais hier. Assez rapidement j’ai réussi à dépasser le groupe de pilotes qui était parti juste devant moi. Quand nous sommes arrivés au campement, au milieu de nulle part, j’étais heureux de voir que je n’avais pas seulement remporté l’étape mais que j’étais aussi leader du général.

Nous sommes retourné sur un terrain très aride aujourd’hui, en plein désert j’ai eu un problème avec mon système de navigation après avoir heurté un rocher. J’ai un autre système de navigation mais celui ci est placé plus bas sur la moto et il est beaucoup moins lisible. Au ravitaillement, à mi-parcours, j’ai décidé de jeter un œil pour résoudre ce problème.

C’était 15 minutes haletantes car je devais m’assurer d’avoir assez de nourriture et je devais attacher le second road book de la journée à mon guidon. Faire les réparations m’a couté du temps, mais ça m’a permis de passer la ligne d’arrivée sain et sauf. Si l’expérience m’a appris quelque chose, c’est bien l’importance de finir la journée en toute sécurité. Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres déjà ici au Brésil et je suis heureux de dire que je ne me suis même pas cassé un ongle !

Felipe Zanol a beaucoup attaqué aujourd’hui et après plus de cinq heures de course je l’ai finalement battu sur l’étape du jour que pour un dixième de seconde !

Ce soir mon mécanicien aura la chance de pouvoir toucher à la moto, et j’espère que nous pourrons régler le problème avec le système de navigation. En plus nous avons traversé une douzaine de rivières là bas, et il y a beaucoup de nettoyage à faire. Nous voulions une course difficile pour préparer le Dakar et jusqu’ici le Brésil ne nous a pas déçu !

Etape 6:


Toujours plus de plaisir ici au Brésil, sous le soleil qui nous suit chaque jour depuis notre arrivée. Hier, il y avait juste un centième de seconde entre le second Felipe Zanol et moi. Aujourd’hui l’étape a été une nouvelle fois très serrée.

Ce n’était pas l’étape la plus intéressante de ma vie, la première partie était juste rectiligne et rapide. Ensuite cela a été un peu mieux et plus dur avec un chemin de sable au milieu d’une végétation luxuriante. Cette section était très sinueuse, j’avais l’impression de participer à un slalom de motocross. La plupart des virages étaient relevés et c’était très amusant de les attaquer en faisant passer la moto très près du sol.

J’ai réussi à remporter une nouvelle victoire d’étape mais encore une fois Felipe Zanol a fini très proche de moi, seulement sept secondes derrière aujourd’hui. Je passe chaque minute de la journée avec Felipe car nous sommes ensembles à l’avant de la course et nous partageons aussi la même place sur le paddock. Nous mangeons ensembles, et nous partageons aussi la même douche. Felipe est un type vraiment sympa mais qui est aussi très rapide !

Pendant que j’étais en ville aujourd’hui, j’ai réussi à trouver un cadeau pour le premier anniversaire de ma petite fille. Je suis allé dans un magasin de tongs, et je lui ai acheté une paire de Havaianas taille 20, elles sont si petites qu’elles ressemblent à un porte clef. J’espère juste qu’elle n’a pas lu ma newsletter pour ne pas lui gâcher la surprise !

En regardant l’étape de demain, je sais que je ne peux pas me permettre de faire des erreurs, car Felipe donnera tout. J’ai la chance de pouvoir compter sur ma moto et mes pneus. Je dirais que la victoire d’aujourd’hui n’est pas la mienne mais plutôt celle de KTM et de Michelin. La moto et les pneus ont fait un dur travail sur l’étape du jour. Pour cette course, j’utilise un nouveau modèle de pneus, le Michelin Desert qui sera sur le marché à temps pour le Dakar de l’année prochaine.

La course se rapproche maintenant de l’océan et des grandes villes, et nous voyons de plus en plus de fans venir pour profiter de la course. Vous pouvez sentir l’atmosphère du Brésil tout le long de la course, avec de la musique et des gens qui sortent pour s’amuser. C’est le type d’ambiance cool qui me semble être typique du style de vie Brésilien.

Etape 7:


Je ne pouvais pas souhaiter être dans un meilleur endroit que celui où je suis en ce moment. Après l’arrivée à Teresina, nous nous sommes dirigés vers une churesqueria, un restaurant typiquement brésilien pour avaler quelques bouchées. C’est super agréable d’avoir des plats cuisinés après avoir parcouru 600km aujourd’hui.

La spéciale chronométrée n’était pas si longue aujourd’hui mais après nous avons eu plus de 300km de liaison à couvrir. Pendant une longue liaison comme aujourd’hui, je déconnecte de la course afin de couper pendant un moment. Ce matin, je me suis assuré d’avoir pensé à mettre mon iPod dans ma veste afin de pouvoir écouter quelques airs en roulant jusqu’à Tristina. J’avais une bonne liste, un peu de Trracy Chapman, quelques musiques corses qui me plaisent bien en ce moment, David Guetta y était aussi, et une chanteuse française qui s’appelle Zaz.

Toujours lors de la liaison, j’ai pu prendre le temps de réfléchir à ma moto et aux réglages, et penser aux changements que je voudrais faire. Je me demandais aujourd’hui comment j’allais pouvoir faire pour rendre ma veste plus légère avant de partir pour l’Australian Safari le mois prochain. Le reste du temps, j’aime penser à ma famille et aussi profiter du paysage autour de moi. Evidemment, mon esprit n’est tourné vers ces choses que lors des liaisons, pendant les spéciales, seule la course m’importe.

Maintenant l’étape est finie, J’ai toujours Felipe Zanol de Bresil Moto Tour derrière moi à moins de deux minutes au général. Au diner, nous retrouvons aussi mon coéquipier Joan Pedrero. Pendant l’étape nous nous battons tous les uns contre les autres mais une fois que la journée de compétition est finie, nous sommes tous amis. Un français, un brésilien et un espagnol réunis pour un diner, c’est un peu comme une bonne liste de lecture d’iPod !

Une nouvelle fois, l’écart entre Zanol et moi était très faible, juste sept secondes aujourd’hui. C’est vraiment incroyable d’avoir des temps toujours si proches à la fin de chaque jour. Je n’ai jamais connu une course comme ça lors de toute ma carrière. J’en parlais la nuit dernière avec notre Team manager KTM, Stefan Hubert et il disait aussi que c’était dingue de voir que mes temps et ceux de Felipe étaient si proches chaque jour. Je m’efforce de distancer le troisième et le quatrième du général, mais je n’arrive pas à secouer Felipe.

Etre impliqué dans une telle bataille à deux jours de la fin de la course va m’aider dans mes préparatifs pour le Dakar. Pendant cette course, il ne fallait pas s’inquiéter de laisser tomber une minute mais plutôt se concentrer à grappiller chaque seconde possible. Jusqu’à présent, j’ai réussi à éviter les grosses erreurs et j’espère que les choses vont continuer dans cette voie pour les deux dernières étapes de la course.

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Dernière Etape:

Ca faisait très longtemps que je n’avais pas disputé une bataille aussi serrée. J’ai très mal commencé la course avec une erreur pendant le prologue qui m’a obligé à jouer à “attrape moi si tu peux” avec les autres concurrents lors de la première partie du Rallye. Finalement j’ai réussi à trouver mon rythme de course et j’ai commencé à revenir sur les leaders, ceci s’est transformé pendant les cinq derniers jours de course en une bataille royale pour la victoire finale. J’ai commencé la dernière journée en sachant que la moindre erreur de ma part pourrait être fatale. Heureusement, à la fin tout s’est bien passé et j’ai pu décrocher une seconde victoire au Brésil.

Ce résultat est une satisfaction à plusieurs niveaux. Premièrement, je suis vraiment satisfait de la façon dont ma KTM 450 Rally a fonctionné. Nous avions fait un certain nombre de changements aussi bien sur le châssis que sur le moteur et nous voulions les tester avant le Dakar, tout ce que nous avons testé a bien fonctionné. J’ai aussi été vraiment impressionné par la manière dont l’équipe a bien travaillé ensemble. Les conditions n’étaient pas particulièrement faciles mais il y avait une excellente ambiance et tout le monde a donné du sien pour rendre la victoire possible. Enfin, je suis satisfait de mes sensations sur la moto et du fait que j’ai pu élever mon niveau pour aller jusqu’à la victoire finale. Une des particularités du Rallye Raid, c’est qu’il faut aller dans beaucoup de pays o&ugra ve; il faut s’adapter rapidement aux différentes conditions et aux différents adversaires qui connaissent le terrain bien mieux que vous. Vous ne pouvez pas toujours vous en tirer, mais quand vous le faites, c’est forcément une source de satisfaction.

Maintenant je vais partir passer de courtes vacances avec ma famille avant de revenir pour préparer l’Australian Safari en Septembre. Je ne pense pas que la course sera plus facile. Une fois de plus, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il y aura un terrain difficile et des coureurs locaux très rapides. Mais une nouvelle fois, je donnerai tout ce que j’ai et peut être même un petit peu plus, pour essayer de priver les coureurs locaux d’une victoire.

Rally dos Sertoes 2011 – Classement général

1, Cyril Despres, France, KTM, 28:58.38
2, Felipe Zanol, Brazil, Gas Gas at 2 minutes 07
3, Dario Julio Souza, Brazil, Honda at 1 hour 09.23
4, Juan Pedrero, Spain, KTM, at 1:22.11
5, David Casteu, France, Yamaha, at 2:05.53


News de Cyril : www.cyrildespres.com

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