[Vidéo]"Ride the world" et "Great Adventure"... Magnifique...

Il continue à nous faire rêver, un livre ouvert d'aventure et un concentré d'images.... Et la petite phrase concernant la 990 Adventure "Il me reste 100 000 km avant de rentrer à la maison mais je suis très confiant"...

"Après un passage de douane laborieux nous voilà enfin autorisés à sortir d'Argentine et entrer en Bolivie. La nuit tombe déjà quand on obtient les coups de tampons magiques dans nos passeports.

Normalement on s'interdit de rouler de nuit, c'est dangereux, c'est plus lent, on rate les paysages, il fait plus froid, bref que des inconvénients. Mais la ville frontière ne donne vraiment pas envie d'y rester, vraiment pas... Alors on décide de faire 100 kms de nuit pour atteindre Tupiza. Heureusement 80% du trajet se fait sur le bitume et une fois arrivés on trouve rapidement un petit hôtel."

On aurait bien aimé manger un bout mais nous n'avons pas encore de Bolivianos, la monnaie locale. Dans la ville il n'y a pas de distributeurs et les bureaux de change sont fermés... le concierge de l'hôtel nous prête gentiment 100 Bolivianos (10 euros) et on trouve une petite épicerie de nuit où s'acheter deux paquets de crackers et une bouteille de coca.

On file au lit impatients que le jour se lève pour découvrir ce pays de manière plus sympa qu'en faisant la manche à la réception d'un hôtel! :)

Au réveil on profite d'une météo clémente pour attaquer les 210 kms de piste qui nous séparent de Uyuni et de son fameux Salaar, un lac de sel.

Les voyageurs rencontrés ces derniers jours gardent un souvenir ému de cette piste très boueuse. Certains ont mis plus de 10 heures à en venir à bout. Mais on doit avoir une bonne étoile, on la trouve toute sèche!

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www.The-Great-Adventure.fr on the Salaar de Uyuni, Bolivia from The Great Adventure on Vimeo.



Et pour Ride of world !!!

"Le grand lac salé d'Uyuni est un moment fort du voyage attendu depuis longtemps. A présent, m'y voila, malheureusement c'est la saison des pluies et il est innondé.

Les 4x4 se lancent quand meme et donnent une idée de la profondeur de l'eau sur la croute de sable.

Il y a 30 a 40cm d'eau sur les premiers 600 m, et puis la croute de sel remonte un peu pour n'avoir plus que 5 cm d'eau.

Avec Francis, on hésite un instant, on a sacrément envie d'y aller aussi, mais la moto a encore des kilomètres à faire. Si on roule comme ca dans l'eau saturée de sel, le kit chaine déja usé et dont les toriques ne sont probablement plus étanche ne va pas durer longtemps. Les roulements de roue ont beau etre soit-disant étanches, après 75.000 km je crains pour leur durée de vie si je les utilise la dedans, d'autant que les caches poussière ne sont plus du tout étanches non plus. Et puis il y a toute la connectique électrique qui est bien exposée.

Bref, on considère que ca ne serait pas sérieux, mais je me lance quand meme pour un tout petit tour, sans insister. Je m'étais juré de rouler sur le Salar d'Uyuni en moto. C'est fait.

En Argentine, j'avais rencontré Pit, un américain en moto aussi. Le revoila à Uyuni. Il est en moto de location pour un mois, et les contraintes que l'on a ne sont pas les memes. Il se lance donc plus franchement, mais une fois au milieu du lac, les guides en 4x4 lui disent qu'il devra rebrousser chemin, car de l'autre coté du lac il y a plus d'un mètre de profondeur. On peut donc rouler sur le lac mais pas le traverser aujourd'hui. Chaque jour est différent. Le lac sèche très vite et au moindre orage c'est 5 a 10cm d'eau en plus.

Quand on le retrouve après son escapade, on se dit que l'on a bien fait de ne pas se lancer, tellement le sel est partout, obstruant le radiateur, les sorties d'echappement, entrant dans les comodos, etc...!

oui mais quand meme, on voudrait aller là ou c'est peu profond pour profiter de l'immensité blanche du lac. On y va donc à pied, en laissant les motos au sec.

et passés le premier kilomètre de marche, l'eau est presque au niveau du sel.

Francis est ravi et moi aussi. Cette immensité blanche est toujours émouvante et est porteuse d'une énergie incroyable.

Retour au sec avec un coup de soleil (à 3800m d'altitude, le soleil est très peu filtré!) pour un lavage de la moto à l'eau douce, et un premier steak de lama.

... et on prend la route directement vers Potosi, la ville la plus haute du monde.

Les premiers kilomètres sont une piste d'altitude superbe, agréable dans la rocaille qui serpente le long des andes, avec sa lumiere si particuliere.

Puis c'est le goudron qui nous permet d'avancer plus vite ... mais pas assez car la nuit tombe. Je propose de nous arreter dans un petit village en cours de route. Il y a toujours des hébergements basiques possibles. Cette fois, les rares chambres sont occupées par les ouvriers qui refont la route dans le coin. Eux revent de visiter l'Europe. Nous on est ravi de visiter leur Bolivie. Hébergement des plus rustique pour une bouchée de pain, sans eau courante, mais au moins c'est 100% authentique. Je me sens bien.

Les Boliviens ne sont pas très expressifs. Les touristes font partie de l'entourage et semblent ne générer pas plus d'interet que des arbres. Du coup, il est assez difficile d'avoir une communication riche avec eux. La moto attire quand meme une certaine curiosité.

On reprend donc la route de bonne heure et décide de dejeuner près d'une rivière. Le temps que le thé chauffe, un Bolivien traverse la riviere et vient droit vers nous. On n'était pas habitué à des Bolivient aussi direct, et on apprécie cette chance. En arrivant à nous il nous tend la main directement, mais pas pour nous serrer la main. Il a deux pommes au fond de la sienne (la paume de sa main) et nous les offre avec plaisir, tout en acceptant facilement de partager un thé, le fromage le pain et la confiture de notre petit déjeuner. Rien que des choses simples, mais qui nous donnent la peche pour la journée.

On a bien besoin de cette energie là lorsque l'on arrive à Potosi. La ville minière est un immense chantier. On y accède par les bas quartiers insalubres, et plus on monte vers le centre ... plus ca ne s'arrange pas ;) L'interet de la ville réside dans sa mine qui a tué tant et tant de milliers de mineurs, non pas à cause de terribles accidents, mais à cause des conditions de travail inhummaines. Et dire que pourtant le nombre de volontaires pour venir travailler ici augmente toujours parait-il. Paradoxal, non?

Quelques gouttes de pluies chargées de poussière rendent l'air apre, et la route glissante. Un sympathique Potosien éméché à qui on demande la direction de l'office du tourisme nous explique que la mine ne pourra pas etre visitée aujourd'hui car c'est dimanche. S'en est trop. Cette ville pue la mort. Je ne m'y sens pas bien. Je veux partir de là. Autant l'energie du Salar d'Uyuni vous recharge autant ici j'ai l'impression d'inspirer du goudron terne qui vient se déposer sur ma bonne humeur, et d'expirer au vent l'energie positive qu'il pourrait me rester. Francis n'insiste pas pour rester non plus, donc on fait demi-tour, sans meme etre descendu de la moto. Direction Oruro.

La route est superbe et nous fait oublier la mauvaise énergie de Potosi."

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