Dakar, [Vidéo] L'étape 3: Des canyons aux allures de westerns...

Mikael Pisano.............
Une étape particulière au delà de sa longueur, car pour ce troisième jour , ce fut une course en deux parties, neutralisée par une liaison, pour le passage d' un col à plus de 700 Mètres d'altitude.

Des paysages impressionnants avec des passages très serrés dans des canyons aux allures de westerns. Les pilotes sont à présent entrés dans le vif du sujet avec une première partie où la navigation à été délicate et un deuxième tronçons plus rapide et plus technique... Une vraie spéciale du Dakar.

Quand la mécanique s'en mèle...

Pas de chance pour le pilote ajaccien qui est victime au Km 168 d'un problème d'arrivée d'essence. "Je me suis régalé dans cette spéciale qui rassemblait tout ce que j'aime dans les rallyes, malheureusement mon plaisir a été gâché par un problème mécanique qui m'a fait subir tout le reste de l'étape."

Néanmoins Mika se veut confiant: " A présent le problème est résolu et cela n'a pas perturbé mon moral, le rallye est encore très long et je me dois de rester confiant pour le reste de l'aventure".

• Info Mecasytem
Etape 3 Tucuman-Jujuy
Une étape difficile pour le team Méca.
Liaison 231 km - Spéciale 521 km – Total 752 km
Un retour sur l’étape 2 s’impose malheureusement. Le team Méca s’est réduit à 16 pilotes au cours de la nuit de lundi à mardi. Notre pilote argentin et habitué du team, Eduardo Alan, est tombé et s’est fracturé les deux poignets. Après avoir fini 2 Dakar, 1 Tunisie et le rallye d’Egypte, c’est malheureusement sans lui que se finira cette édition. Andrès Benavente, pilote chilien, est rentré à 1h30 du matin et abandonne sur casse mécanique. Nos mécanos ont travaillé jusqu’à très tôt pour finalement capituler par manque de pièces pour sa Husqvarna 510...
Mardi, pour progresser jusqu’à Jujuy, la spéciale a été divisée en deux tronçons, séparés par une portion neutralisée. Sur la première partie, les motards ont fait une nouvelle fois piste à part, pour une plongée dans des canyons désertiques où le rouge du sable et des à-pics s’impose comme la couleur dominante. Le contraste est ensuite saisissant à l’entrée du deuxième secteur chronométré : les pistes sont en terre et les s’enfoncent dans une forêt verte.
Un paysage qui a comblé Mika Pisano : « Je me suis régalé dans cette spéciale qui rassemblait tout ce que j’aime dans les rallyes. » Hélas, le pilote a perdu 20 mn pour ne pas être parti avec le plein d’essence. Les frères Prohens ont roulé à leur main "tranquilo" pour assurer. Au classement général, c’est un beau tir groupé du team Méca’System : Mika Pisano 29e, Jaime Prohens 30e, Mathieu Serradori 33e, Felipe Prohens 34e...
Dans la famille Patronelli, c’est l’inquiétude car Marcos souffre du genou droit, il a du mal à marcher. P
our l’équipe de mécanos, l’après-midi a commencé par une sieste générale car la précédente nuit a été courte : 30 min de sommeil pour certains ! Il faut recharger nos batteries, car la journée d’aujourd’hui mercredi s’annonce longue avec 605 km et le passage de la frontière vers le Chili. Mardi matin, nous avons tous validé nos passeports afin que ce passage, qui s’effectue à 4 800 m d’altitude, dure le moins longtemps possible !
Nom n° Etape Général
Moto
M.Pisano n°20 35 29
F.Prohens n°40 34 34
J.Prohens n°41 36 30
M.Serradori n°50 39 33
A.Seel n°56 51 53
P.Cavelius n°78 93 82
P.Bouchet n°98 137 135
A.Tamm n°108 44 43
E.Vega n°124 159 159
A.Steinhoff n°127 124 116
P.Bonnardel n°128 97 101
J.Fernandez n°131 157 152
Y. Cenni n°168 68 68
Quad
M.Patronelli n°250 6 26
A.Patronelli n°252 1 2
C.Liparoti n°259 22 21





• Jes Munk
Rédigé par Amadlozi

Je crois que maintenant je sais ce que c’est le Dakar !!
Cette troisième étape qui ralliait Tucuman à Jujuy était divisée en deux spéciales séparée par une neutralisation. Jes Munk, parti 76e ce matin, est arrivé au bivouac de Jujuy en 109e après avoir tiré un de ses collègues de chez Aprilia qui avait chuté, Alex Zanotti. Une journée d’aventure et de mésaventure pour le pilote de Silkeborg qui entre dans le vif du sujet : le Dakar !
« Ce matin, raconte Jes arrivé vers 19h au bivouac de Jujuy, la piste était sablonneuse et très belle mais il y avait de la navigation et j’ai raté un embranchement dans le lit d’une rivière… J’ai bien fait 5 km avant de faire demi-tour et là, je me suis mis dans un trou avec de l’eau, des cailloux et de la boue ! Ma moto avait le plein d’essence et j’ai dû m’y prendre à 6 fois pour la sortir. Les paysages étaient incroyablement beaux, spectaculaires !





• Info Dakar.com
Sur la longue spéciale du jour, Marc Coma s’impose pour la 12ème fois de sa carrière. Cyril Despres reste leader de la course avec une marge infime, tandis que les outsiders Paulo Gonçalves et Olivier Pain prennent leurs aises. Carlos Sainz garde la main sur la catégorie auto, malgré la victoire d’étape de Nasser Al-Attiyah, qui ne se rapproche que très légèrement. Le Kamaz de Vladimir Chagin, qui signe une 58ème victoire d’étape dans sa carrière, s’installe aussi en tête du classement général.
L’augmentation brutale du kilométrage à parcourir fait rentrer les pilotes du Dakar dans une nouvelle dimension. Le changement de terrain, qui implique déjà une navigation plus subtile que sur les deux premières étapes, donne leurs chances à des scénarios plus diversifiés. Cyril Despres, qui avait gentiment distancé ses rivaux jusque-là, a par exemple cédé une bonne partie de son avance sur quelques erreurs en début de parcours. Après 113 km de course, le tenant du titre accusait même plus de 4’ de retard sur la BMW de Gonçalves, plus rapide à CP1. Toujours discret mais bien présent, Marc Coma hérite alors du rôle d’ouvreur. Habitué à cet honneur, il s’en acquitte avec efficacité, et remporte à San Salvador de Jujuy la 12ème étape de sa carrière sur le Dakar devant Cyril Despres. Le Français, qui est parvenu à combler son retard chronométrique en deuxième partie de journée, conserve sa place de leader du classement général. Mais le rapproché du Catalan remet quasiment les deux rivaux historiques à égalité. Ils ne sont plus séparés que de 14’’.

Coma n’est pas le seul bénéficiaire des débats du jour. Paulo Gonçalves, troisième avec 3’36’’ de retard sur le vainqueur, progresse d’un rang avec cette performance de choix. Le Portugais est maintenant 4ème de la hiérarchie de la course. La progression est encore plus notable pour Olivier Pain, qui avait coché cette étape comme une cible potentielle pour une première victoire de spéciale sur le Dakar. Le pilote Yamaha finit en réalité troisième aujourd’hui, mais passe de la 11ème à la 6ème place du général. Le plus jeune des prétendants crédibles au Top 5 se permet même de dépasser Francisco « Chaleco » Lopez, qui perd 13 minutes aujourd’hui et se retrouve 7ème, à déjà 18 minutes de Coma.

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