[Vidéo] Rallye OiLibya du Maroc 2014 - Etape 5 - La troisième de Joan Barreda avant une nouvelle pénalité.

L’avant-dernière étape du Oilibya du Maroc entre Zagora et Marrakech a apporté son lot de surprise tant à moto qu’en auto. Paulo Gonçalves (Honda) à moto a quitté le rallye sur une chute survenue quelques kilomètres avant le CP1. Giniel de Villiers a digéré sa déconvenue de la veille en signant son premier succès sur le rallye.




Il faisait une chaleur torride sur la ligne d’arrivée de la spéciale longue de 302 km et, l’ambiance régnante sous l’arche Red Bull était toute aussi caniculaire. Il y avait beaucoup de monde pour accueillir les héros de cette 5ème étape, un mélange de locaux, de membres de l’organisation, les médias…
302 kilomètres durant lesquels, les pilotes ont dû se battre dans les cailloux, sur des pistes roulantes mais étroites et sur la fin, la largeur de la piste permettait aux plus raides de rouler à très vive allure et d’en finir !
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Toby PRICE


Moto

Joan Barreda (Honda) signe sa troisième victoire en cinq étapes mais, ne pourra assurément revenir sur le leader à une journée de l’arrivée. Ce soir l’Espagnol se retrouve 5ème après avoir écopé de 4 minutes de pénalité pour un nouvel excès de vitesse. Joan avait la mine triste lorsqu’il sortit son casque : « gagner une étape est synonyme de bonne journée. Elle n’est pas belle pour l’équipe après la chute de Paulo (Gonçalves). » Même son de cloche dans la bouche de Helder Rodrigues qui a accompagné son malchanceux équipier après sa chute et « ne me parlez pas de résultat, ce n’est pas à l’ordre du jour ! » a supplié le Portugais.

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Sébastien COUE



Ce matin, Marc Coma est parti en ouvreur. Il a appris les malheurs de son adversaire au ravitaillement. Le leader du Oilibya du Maroc commente sa journée qu’il termine à la 8ème place. « Ce n’était pas une spéciale lente mais à 90% c’était du trial. Entre vitesse et sécurité, j’ai eu du mal à trouver le juste équilibre. Et pour finir, j’ai commis une erreur de navigation perdant environ 1 minute, non loin de l’arrivée » ce qui explique sa place au classement du secteur sélectif.

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Joan Pedrero Garcia


Le réveil des Sherco est effectif. La troisième place de Joan Pedrero se veut parlante, expliquant le bon sens donné à son développement. Une place qui colle parfaitement à la peau de l’Espagnol, généreux dans son sourire pour commenter ce résultat. « Le parcours allait bien avec la moto. Cette étape était pour nous, je sentais la victoire à ma portée… J’offre cette place à l’équipe technique qui a bossé sans relâche depuis le départ ! »

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Chaleco LOPEZ



Jordi Viladoms souffrant hier n’a pu se recharger totalement durant la nuit. « Le physique en a pris un coup surtout quand on n’est pas dans son assiette ! » a soupiré l’Espagnol qui avait encore 200 km à parcourir avant d’atteindre Marrakech et son lit pour pouvoir partir demain matin plus en forme.
Et puis, de-ci, delà, Laïa Sanz (Honda) a encore épaté non seulement son staff mais son parterre d’admirateurs. « C’était un peu difficile techniquement et dangereux. Sur le dur, je souffre encore des côtes. Hier, j’étais fiévreuse, aujourd’hui j’étais en pleine possession de mes moyens… »

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Ben YOUNG


Alain Duclos comme Joan Pedrero fait corps de nouveau avec sa Sherco. « Enormément de cailloux, extrêmement dangereux, je me suis retrouvé nez à nez avec un mini-bus non loin de l’arrivée, le trafic y était intense… »
A peine Laïa avait-elle franchi la ligne que derrière, tel un avion de chasse, au sommet de la colline, Rafal Sonik déboule très vite, sur deux roues et phares allumés. Le Polonais est incroyable Maître de toutes les situations, il le prouve de nouveau aujourd’hui mettant en exergue son expérience mais aussi la fiabilité de son Yamaha. Camélia Liparoti n’était pas au mieux de sa forme ce matin au départ. Suite à deux chutes la veille, l’Italienne était bien groggy.

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Ten Brinke Bernhard


AUTOS : La première de Giniel de Villiers

Ginel de Villiers mitonne !
Ca mijotait depuis le départ, Giniel de Villiers sur Toyota Impérial remporte – enfin – son premier succès sur ce rallye. Le Sud-Africain a tout jeté sur la piste pour se replacer après son incident de la veille (direction assistée). Par contre, Nasser Al-Attiyah malgré une crevaison ne se départit pas de son éclatant sourire en synthétisant : « J’ai ouvert, j’ai crevé et Orly m’a passé » ! » Le Qatari avait tout dit n’ajoutant pas qu’il demeurait un fragile leader à la tête du Rallye Oilibya du Maroc.

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Yuriy Sazonov


Luis Alvarez, autre pilote Toyota mais Overdrive reste constant et regrette toujours son pépin du premier jour qui le placerait certainement sur le podium final.
Vladimir Vasilyev (Mini) l’actuel leader de la Coupe du Monde FIA, accuse tous les jours le coup en observant les résultats de son adversaire Nasser Al-Attiyah. Le Russe compte les points, il fera le bilan demain…
Ce soir, on y voit légèrement plus clair avant le dernier match qui opposera Nasser Al-Attiayh à Orlando Terranova, deux des pilotes X-Raid sur des Mini, l’un de 2012, l’autre de 2013. Ils s’expliqueront une ultime fois autour de Marrakech. Les deux protégés de Sven Quandt disposeront de 113 km pour définir si, le Qatar ou l’Argentine, sera le pays vainqueur de cette 15ème édition du Oilibya du Maroc.

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Elisabete Jacinto


Après cinq étapes disputées, le suspense reste entier en auto alors que, à moto Marc Coma rappelle que le résultat final ne tombe qu’une fois l’engin rangé dans le parc fermé. Le catalan sait de quoi il parle, il doit bien se tenir pour remporter non seulement le rallye mais également le titre de Champion du Monde FIM des rallyes tout-terrain.

Communiqué NPO Events by Owaka

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