[Vidéo][Interview] Rallye OiLibya du Maroc 2014 - Etape 2

Il frappe de nouveau ! Ouvrir la route n’est pas chose aisée, mais pour Joan Barreda (Honda), ça n’a pas posé problème. Le vainqueur de la 1e spéciale récidive en faisant la course parfaite (ou presque). Son coéquipier Jeremias Israel (Honda) prend lui la deuxième place, 2’ derrière. C’est le deuxième doublé en deux jours pour Honda. Mais le deuxième d’hier, Paolo Goncalves, vainqueur sortant de l’épreuve a lui, connu une journée plus compliquée. Marc Coma prend de nouveau la troisième place, cette fois-ci à 2’01’’ de Barreda, qui accentue son avance au général. Il a désormais 3’22’’ sur Coma.



Le film de la course pour les MOTO

« Je suis content de ma journée, déclarait Barreda. Hier, nous avions très bien préparé cette spéciale avec mon équipe. C’était une étape importante. J’ai fait une très bonne navigation, j’ai pu rouler très vite grâce à cette bonne navigation. Les sensations étaient bonnes, tout était parfait… Jusqu’au kilomètre 160. Ensuite j’ai fait une petite erreur de navigation et j’y ai perdu quelques minutes, mais rien de grave. J’ai pu retrouver ma piste et le Way-Point. »

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Joan Barreda


Il y avait du sable aujourd’hui. Il y avait de la navigation aussi. Globalement aucun leader n’a commis d’erreur, mais ce n’était pas le jour à avoir une panne de dérouleur de Road Book. C’est pourtant ce qui est arrivé à Paolo Goncalves. Le vainqueur sortant, Champion du Monde en titre, et qui lutte pour conserver ce titre, ne gardera pas le meilleur souvenir de cette spéciale. Rejoint par Marc Coma dans la première moitié, pourtant parti 2’ plus tard, il doit en plus s’arrêter pour réparer son dérouleur de Road Book. 2’ supplémentaire de perdues. Mais devant Barreda trace. Résultat, 6’10’’ de perdues pour Goncalves aujourd’hui. C’est 4’09’’ de plus que Marc Coma, qu’il ne devançait que de deux secondes à l’issue de la première étape.
« Ce n’est pas une différence trop importante, relativisait Goncalves. Il reste encore quatre jours de course. L’important c’est que le travail d’équipe d’aujourd’hui a été bien fait. »

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Israel Esquerre Jeremias


Jeremias Israel, la nouvelle recrue Honda prend donc la deuxième place du jour après une belle étape où il a été très régulier. Sam Sunderland, ancien Honda passé chez KTM est quatrième du jour, à 2’20’’ de son ancien équipier, Barreda. Toby Price (Orlen – KTM) était la surprise du début d’étape. Avant les dunes, il était deuxième temps du premier CP (kilomètre 78). Mais ça a été plus compliqué dans les dunes. Il termine finalement neuvième de la spéciale à 7’05’’

Au général, Joan Barreda a donc 3’22’’ d’avance sur Marc Coma, le deuxième. C’est un avantage, mais il est faible. D’autant plus que demain, de nouveau, il va falloir ouvrir la piste pour Barreda. Coma est donc dans une situation idéale. Le leader actuel du Championnat du Monde doit voir aussi d’un bon œil la contreperformance de Goncalves qui est son unique adversaire pour ce Mondial, mais à distance. Goncalves est lui à 7’29’’. En prenant la cinquième place de l’étape, à 5’42’’, Helder Rodrigues (Honda) est à maintenant 9’02’’. Au général toujours, Chaleco Lopez est à 16’27’’. La messe est loin d’être dite.


l'interview de Joan Barreda à l'arrivée de la spéciale


Résumé Auto


Il n’aura pas tarder à reprendre ses habitudes. Pour son retour au volant d’une Mini, Nasser Al-Attiyah n’aura pas attendu trop longtemps avant de s’offrir la victoire. Déjà troisième hier, à seulement 1’05’’ du vainqueur, il remporte aujourd’hui la deuxième spéciale. Une spéciale qui offrait du sable et des dunes et qui nous a réservé une superbe bataille à trois, entre le vainqueur d’hier, Orlando Terranova (Mini), le deuxième d’hier Giniel de Villiers (Toyota), qui prend de nouveau la deuxième place aujourd’hui, et donc Al-Attiyah, qui prend aussi la tête du général. Mais sur le tableau des résultats, Juan Nani Roma joue les incrustes en s’immisçant à la troisième place.


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Mathieu Baumel



Le film de la course

Cette étape-là, il faudra la regarder à la TV. Avec une section d’une soixantaine de kilomètres de sable et de dunes, ça promettait déjà du spectacle. Quand en plus les trois leaders de la course bataillent pare-chocs contre pare-chocs, on a droit à un superbe spectacle au milieu du désert. Orlando Terranova ouvrait la piste. Ça ne lui a pas réussi. Il s’est vite fait rejoindre par ses deux poursuivants immédiats, Giniel De-Villiers et Nasser Al-Attiyah. Les trois équipages sont roues dans roues dans la section dunaire.
Al-Attiyah domine très vite. Il est premier à tous les temps de pointage. De Villiers n’est pas loin, mais s’il n’est qu’à 1’22’’ du Qatari à l’arrivée, c’est aussi grâce à une bonne navigation. « Nous avons coupé à un moment, les autres ne nous ont pas suivi. On a gagné du temps » , déclarait le Sud-Africain du Team Toyota Imperial qui souffre du manque de puissance du Toyota essence par rapport au Mini diesel. De-Villiers a aussi souffert du mauvais départ de Terranova. Rapidement revenu sur lui, il a dû faire la trace dans un environnement pas simple, juste au moment d’arriver dans les dunes.
Car l’Argentin est mal parti. Huitième seulement au premier intermédiaire, il concède déjà 3’43’’ en à peine 80 kilomètres de course. Le retour de ses deux poursuivants lui permettra de stopper l’hémorragie. Mais attention ! Le pilote Mini ne se laisse pas faire. Au grand dam d’Al-Attiyah, freiné dans son élan. Le Qatari ne décolère pas. « Il ne bouge jamais hein… Que peut-on faire ? » , vient demander, désabusé, Nasser à De-Villiers, une fois la ligne d’arrivée franchie. Entre anciens vainqueurs du Dakar, et anciens membres du défunt Team Volkswagen, on se comprend. D’ailleurs, comme le fait remarquer Al-Attiyah, Terranova ne s’est même pas arrêté en fin de spéciale comme le veut la coutume. Bouillant l’Argentin ? Mais peut-être un peu peureux aussi. « Il doit accepter qu’il y a des conducteurs plus rapides que lui » lance Al-Attiyah, qui ne perd pas son sang-froid pour autant, toujours le sourire aux lèvres. Gagner aide aussi.

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Michel Perin


Parti quatorzième, Juan Nani Roma a fait une belle journée. Il prend le troisième temps final, à 1’53’’ de Al-Attiyah. L’Espagnol, aussi sur Mini, ne l’a pas eu facile puisqu’en partant si loin, il a dû dépasser beaucoup de concurrents moins rapides que lui. Le prix de sa triple crevaison en 20 kilomètres sur la première étape, hier.
Au classement général, Nasser Al-Attiyah prend le pouvoir, 39’’ devant De-Villiers. La course est très ouverte ! D’autant plus que si Al-Attiyah retrouve la Mini, il a couru toute la saison (avec un Toyota Overdrive), tandis que De Villiers ne fait que revenir à la compétition après… 10 mois sans courir presque. C’est à dire depuis le dernier Dakar. Il devrait donc monter en puissance. Le troisième est Orlando Terranova, à 1’37’’. Encore plus qu’en moto, rien n’est fait. Pour Nani Roma, c’est une bonne opération, mais avec le retard accumulé hier, il lui reste 23’12’’ à récupérer.



L'interview de Nasser Al-Attiyah à l'arrivée de la spéciale


Communiqué NPO Events by Owaka


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